• Vous connaissez Puerto Rico, le jeu immense aux multiples stratégies qui marqua de son empreinte le milieu ludique de l'année 2002 ? Son auteur était Andreas Seyfarth, un génial créateur allemand, qui ne produit des jeux qu'au compte-gouttes, environ un tous les 5 ans. Autant dire qu'il sait prendre son temps pour peaufiner son travail... Et quand on voit que c'est déjà lui qui avait commis Manhattan, récompensé du célèbre Spiel des Jahres en 1994, on ne peut que se montrer impatient et assoifé par sa prochaine création. Et bien, voyez-vous, son nouvel opus était programmé pour ce printemps et comme il est arrivé en fin de semaine dernière à la maison, suivi de la règle en français à 19h ce vendredi (merci Loïc et Rody pour la traduction !), et bien on l'a testé ce soir avec une frénésie et une saveur toute particulière... Son nom : Thurn und Taxis, un jeu où les joueurs développent une entreprise de calèches postales qui sillonnent les provinces allemandes (au Moyen-Âge ?).
    Egalement au programme :
    - Cincinnati : un jeu de casino au matériel luxueux, sorti par Amigo et distribué en France par notre prolifique Gigamic national,
    - Nottingham : le bon petit jeu déjà joué la semaine dernière et dont l'ambiance est vraiment sympa.

    THURN UND TAXIS :
    Philippe (bleu) : 11 (10 en tuiles + 7 en calèches - 6 en maisons)
    Romain (rouge) : 21 (15 + 10 - 4)
    Ludo le gars (jaune) : 20 (16+ 7 - 3)

     La première route construite dans cette partie est l'oeuvre de Romain, premier joueur : de longueur 3, elle lui permet de prendre la calèche de cette taille et de placer soit 1 relais à Sigmaringen et 1 à Stuttgart ou Ulm, soit 1 à Stuttgart et 1 à Ulm. Il retiendra cette dernière solution. Romain positionne ses2 premiers relais rouges dans les 2 villes vert clair, ce qui met en évidence son envie de s'adjuger assez rapidement la tuile bonus reliée à cette couleur (et au vert foncé). Il va ensuite défausser ses 3 cartes, ce qui lui donnera le droit d'attaquer une nouvelle route lors de son prochain tour.
    La partie n'en est encore qu'à ses premiers tours et voilà que je prends le risque de construire une route commerciale de taille 6 (pour gagner la tuile de bonus associée) alors que je ne peux prendre que la calèche de taille 4. Cette tactique, qui peut surprendre (et qui a surpris ;-) présente l'avantage de placer beaucoup de relais puisque ma route traverse 5 provinces différentes (d'où 5 petites maisons de plus sur le plateau).  La partie progresse et le plateau se charge beaucoup. D'ailleurs, la lisibilité de la carte avec les maisons ainsi que les routes alignées devant chaque joueur ne sont pas du meilleur effet. Certes, l'ensemble est esthétique mais l'aspect fonctionnel est assez négligé et on a du mal à anticiper vraiment ce que vont faire les autres joueurs.
    Dans ma course aux grandes routes rapportant plein de points (tuiles bonus + maisons nombreuses placées), voici ma route de taille 7 construite pour prendre la calèche de taille 6... Je n'ai pas optimisé, c'est vrai, mais je suis celui qui a placé le plus de maisons sur le plateau. Par contre, là où je suis faible, c'est en nombre de tuiles : je n'ai acquis qu'une seule tuile reliant 2 provinces (j'ai des "trous" d'une ville par province le plus souvent).   Une vue de la configuration finale de la partie, une fois que Romain a logiquement clôturé le jeu (on a fini le tour malgré tout). Il l'emporte d'une très courte tête, mais il a su arrêter la partie au tout dernier moment (un tour de plus lui aurait été certainement fatal : mes potentiels de jeu étaient plus élevés que les siens, mais comme les tuiles gagnées sont cachées, il a bel et bien réalisé une estimation correcte)...
    Bravo Monsieur "je gagne d'un point" ;-)

    Note du jeu : 14 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    CINCINNATI :
    Sylvain : 120 000 $
    Romain : 145 000 $
    Pierre : 115 000 $
    Vincent : 65 000 $
    Ludo le gars : 130 000 $

    Jeu de casino, Cincinnati est donc inévitablement un jeu d'ambiance, et on peut dire qu'elle a été au rendez-vous ! Pas trop long (12 manches de 5 minutes maximum chacune), ce jeu convient fort bien pour clore une soirée, même si le système de jeu ne présente pas d'innovation majeure et qu'on se retrouve dans du Yams amélioré...  Un mot pour qualifier le matériel : somptueux ! En effet, dans la grosse boîte verdâtre, on y trouve 6 magnifiques gobelets de cuir, 30 dés rouges aux reflets sympathiques, 3 tapis de feutrine  A, B et C représentant les tables sur lesquelles on peut jouer, des jetons de poker superbes et des cartes de récompense. On est servi. SERVI !
    Au début de chaque tour, sur chaque table est déposée aléatoirement une carte de récompense (argent, jetons ou duel) et chaque joueur doit réaliser un premier jet caché de 5 dés puis désigner secrètement la table sur laquelle il veut jouer (chacune rapportera au joueur ayant réalisé la meilleure combinaison au bout de 3 jets de dés). Ainsi, parfois, on est seul sur une table et on peut espérer remporter tranquillement les gains proposés...  Comme dans tout jeu de dés, il arrive qu'on se batte comme des malades avec des scores de dingues : ici 5 dés de valeur 4 l'emporte sur le pourtant joli carré de 5 du haut ! A noter que les jetons ne représentent pas de gains à proprement parler (ou 5000 $ en fin de partie), mais la possibilité de rejeter tout ou partie de ses dés une fois de plus. Utile. Les cartes duel, quant à elles, servent à provoquer un autre joueur en duel (3 jets) afin de lui subtiliser sa meilleure carte d'argent... Gnark, gnark !
    L'ambiance est vraiment sympa et nous sommes 3 à nous battre pour la victoire : Sylvain, et surtout Romain et moi. Qui a dit comme d'hab ??? ;-) Une vue de notre table une fois la partie terminée. Romain, comme à son habitude, réussit à l'emporter, au couteau cette fois, en mle subtilisant ma meilleure carte de gain au... 11ème tour de jeu et avec la dernière carte duel de la partie... Sniff...

    Note du jeu : 12 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    NOTTINGHAM :
    Sylvain (rouge) : 54
    Romain (gris) : 75
    Pierre (bleu) : 60
    Vincent (blanc) : 50
    Ludo le gars (vert) : 76

    Inutile de raconter en détails cette bonne vieille partie de fin de soirée : on s'est bien marré et je confirme tout le bien que je disais la semaine dernière sur ce jeu ! Une très bonne surprise 2006 ! Une vue de mon butin une fois la partie terminée : la collecte de 2 grosses cartes missions me permet de marquer 60 points mais c'est surtout la carte 9, réalisée au tout dernier moment, qui me permet de coiffer le père Romain avec... 1 point d'avance ! Chacun son tour... ;-)

    Note du jeu : 14 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire
  • Grosse soirée de tests ce soir, avec pas moins de 4 nouveautés découvertes par votre serviteur et 1 explorée par ses acolytes ! Une bonne grosse soirée avec de bons jeux, bien réussis, qui tournent, rien à jeter ! Miam !
    Au programme, donc :
    - Aquädukt : le p'tit nouveau de chez Schmidt, un jeu de connexion au look Santiago, au thème Aqua Romana et aux mécanismes difficilement comparables,
    - California : le nouveau Schacht, sortir chez Abacus, au look affreux mais au système vraiment bien pensé. Une très bonne surprise !
    - Nottingham : créé par l'auteur de Bonhanza, ce jeu qui n'aurait pas dû me plaire (jeu d'attaque/défense comme dirait tayorted...) m'a convaincu, et dans le registre c'est probablement celui-ci qui fera autorité à la maison.
    - Just 4 Fun : une grosse boîte Kosmos pour un petit jeu d'alignement dans le plus pur style morpion ! Qui l'eut cru, en 2006, d'avoir droit à un jeu de ce genre ? Pas moi, en tout cas, mais finalement le jeu est plaisant et il se joue suffisamment vite pour qu'on y revienne. Une bonne surprise également.
    - Runebound : certains ludophiles passionnés se sont lancés dans une partie de dingues (5 heures, lecture des règles comprise), à laquelle nous n'avons assisté qu'aux cris de victoire et aux actes de bravoure !

    Hop, on y va !

    AQUÄDUKT :
    Benoît (rouge) : 28
    Maud (bleu) : 28
    Ludo le gars (jaune) : 33

     Il est clair qu'avec ses canaux et des cases carrées, ce jeu fait imanquablement penser à Santiago. Mais la comparaison s'arrête là, car le jeu est fondamentalement différent : on place des bâtiments à sa couleur qui doivent être irrigués, sachant que l'on use d'un D20 pour désigner les zones de pose. Une vue rapprochée où l'on peut voir, en enfilade, 3 sources parmi les 5 que l'on sera amené à poser sur le plateau. Ces sources sont positionnées de manière cruciale car c'est à partir d'elles que l'eau se répand dans les travées pour venir irriguer les bâtiments. A noter la subtile règle qui oblige à poser ses bâtiments les moins lucratifs encore en sa possession lorsque le sort désigne des cass déjà irriguées (cela favorise la prise de risque pour la pose de bâtiments intéressants).
    Une vue générale alors que les 5 sources ont été placées. On remarquera que 2 canaux ont été placés de manière parallèle à partir de la source de gauche, ce qui permet d'irriguer la chaque case adjacente ainsi que la suivante. Au niveau de cette partie, la situation est encore assez indécise, sachant que nous avons exploré 2 tactique différentes. Une vue en fin de partie. Ma tactique, qui aura été de placer un maximum de bâtiments lucratifs le plus vite possible, histoire d'en avoir un maximum lorsque les irrigations seront à proximité, a fonctionné mieux que celle de Maud, qui aura été de placer un maximum de ses petits bâtiments le plus vite possible, histoire d'avoir ses gros pour la fin, finalement les plus petits qui lui restent une fois que le dé désigne des zones déjà irriguées. Ces 2 tactiques mériteront approfondissement...

    Note du jeu : 14 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    CALIFORNIA :
    Benoît : 24 (4 cadeaux + 8 de bonus de tuiles + 12 cases occupées)
    Maud : 26 (7+8+11)
    Ludo le gars : 29 (6+11+12)

    California est l'un des jeux les moins esthétiques qu'il m'ait été donné de jouer ces derniers temps : un matériel certes abondant mais dans des tons bizarres et avec des illustrations peu aguichantes (exception faite de la pin-up que je vous propose d'admirer sur cette photo où elle admire mon intérieur ;-) La zone de "magasin" où l'on peut acheter des éléments pour restaurer son manoir. Comme les éléments sont tirés au hasard, ce dernier peut, parfois, se montrer retors, comme en témoigne ce tirage pour le moins délirant : 8 tuiles sur 8 correspondent à des restaurations de pièces et non à des objets pour des pièces !
    La partie tourne assez vite à mon avantage avec la venue de nombreux voisins dans mon manoir, les bras chargés de cadeaux (les 4 figurines les représentent). Ma tactique de réalisation de contrats se révélera particulièrement payante, puisque j'emmagasine des points que les autres ne pourront plus faire.  Benoît et Maud se montrent songeurs et il y a de quoi... En effet, alors qu'il leur manque nombre d'éléments pour remonter au score (contrats à réaliser, pièces à meubler, ...) je fais de mon mieux pour accélérer le jeu en prenant soit de l'argent soit des tuiles pièces restaurées afin de vider banque ou magasin. Ils crisent...
    Une vue de mon environnement : un manoir déjà assez bien restauré avec 2 voisins en visite, 2 contrats réalisés, 5 cadeaux et 12 en argent... Une vue générale une fois la partie terminée. On remarque que sur les 11 contrats proposés, j'en ai réalisé 4, Benoît et Maud 3 chacun et qu'il en reste 1. Une belle partie, bien tendue... 

    Note du jeu : 15 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    NOTTINGHAM :
    Sylviane (jaune) : 66
    Benoît (gris) : 41
    Maud (violet) : 58
    Monique (rouge) : 72
    Ludo le gars (vert) : 83

    Et un p'tit jeu à 5, après 2 parties à 3 joueurs. Et un p'tit jeu de cartes sans prétention, mais qui finalement nous permet de passer un très bon moment. Alors que la lecture de la règle pouvait nous laisser craindre le pire (durée, cas particuliers, effets des cartes à connaître, ...), le jeu se révèle d'une fluidité magistrale et on passe son temps à plaisanter et c'est très bon ! En plus, le matériel (illustrations) est vraiment agréable à regarder. Le petit plateau central, un tantinet inutile, sert au déplacement du shériff, lequel indique par sa position le nombre de cartes que les joueurs ne doivent pas excéder pour en piocher une nouvelle. Mise à part cette facette particulière, le but du jeu est de collecter un maximum de points en réussissant à réaliser des combinaisons de 3 cartes identiques (conservation d'une dans son butin) ou des missions spéciales (plus de points mais nécessité de plus de cartes).
    Comme dans tout jeu de ce type, il faut une petite dose de chaos et de rebondissement, ici présente via la pioche d'une de mes cartes par Maud. Monique vient de réaliser une grosse mission : 4 paires de cartes pour un gain de 30 points de victoire ! Rien que ça... 
    Comme en témoigne cette photo, l'ambiance est excellente et on se prend au jeu de doser ses risques : vaut-il mieux réussir un brelan à chaque tour (pour encaisser de 7 à 13 points) ou tenter des missions (pour en encaisser 25 ou 30) ? Dur, dur de choisir et c'est là le sel du jeu...  Une vue de mon butin final, lequel a été surtout conçu via des collectes régulières de cartes : 5 brelans desquels j'ai conservé une carte à chaque fois, mais aussi une mission en fin de partie, qui m'aura rapporté 30 points pour 5 cartes identiques. Une partie très agréable et qui sera à renouveler : le jeu a plu à tous.

    Note du jeu : 14 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    JUST 4 FUN :
    Sylviane (orange) : 115
    Monique (jaune) : 91
    Ludo le gars (blanc) : 133

    Afin de clôturer la soirée, je demande à Sylviane et Monique de me faire découvrir Just 4 Fun, un jeu qu'elles ont testé à plusieurs reprises ce soir. Nous révisons la règle ensemble ;-) puis la partie débute dans une ambiance studieuse finalement... Après 3 tours de jeu complets, personne n'est vraiment en position de réaliser un alignement de 4 cases où il est majoritaire. Et d'ailleurs, déjà à ce moment-là, je me demande bien s'il est envisageable de remporter une partie par ce biais et si l'on n'est pas contraint de gagner par les points des cases en fin de partie (20 tours)...
    La partie progresse et la situation ne se débloque guère. Ceci dit le jeu reste très sympa avec ses possibilités de placement assez tactiques : soit on joue un pion sur une case correspondant à une valeur de ses cartes, soit sur une case obtenue par somme de cartes de sa main (par exemple, ici, je vais placer un pion sur la case 36 en jouant mes 3 cartes 12). Attention : si on est en retard de 2 pions sur une case, on ne peut plus rien placer dessus (d'où des gains de cases définitifs parfois). La partie va probablement se finir aux points, malgré une situation d'alignement particulièrement favorable à Sylviane : en effet, regardez un peu comment sont placés ses pions oranges... Mais, comme on peut tout autant troubler son alignement par un jeu à un bout de sa ligne ou au centre (en égalisant sa position, elle n'est plus majoritaire), il semble quasi impossible pour elle de faire front et de gagner de la sorte...
    La partie est terminée et on va procéder à la défausse des pions non majoritaires sur les cases. La configuration du plateau une fois la situation éclaircie. J'ai bien eu raison de miser sur des cases lucratives et de laisser de côté les tentatives d'alignement...

    Note du jeu : 13 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    RUNEBOUND :
    Romain : défaite
    Vincent : défaite
    Sylvain : victoire

    Pratiquement 2 heures de lecture de règles et 3 heures de jeux plus tard, l'ambiance n'est toujours pas retombée ! Ca doit être du grand jeu ou en tout cas du grand régal sur l'autre table... Une vue des cartes de Sylvain en fin de partie, après des coups mémorables, si l'on en croit les cris effarés de ses adversaires du soir... Ah, les dés... ;-)


    4 commentaires
  • Nos soirées ludophiles, celles du vendredi pas les thématiques trimestrielles qui se déroulent le samedi (d'ailleurs la prochaine aura lieu le samedi 15 avril, dès 14h sur le thème "de la roue à la carte à puce"), accueillent un noyau régulier de joueurs, au rang desquels on retrouve donc Sylvain, Romain, Jacques et ses nombreux frères, Vincent, Pierre ou sa femme Nadège, Anita, Sylviane et ses soeurs et/ou cousines, Charles, ... C'est vraiment agréable de pouvoir compter sur un groupe assuré d'une douzaine de personnes par soirée. En tout cas, cela garantit des tables qui "tournent", ce qui dans le jargon ludique signifie que l'on ne passe pas toute la soirée avec le même petit groupe mais qu'on parvient à jouer des parties avec divers collègues. Voilà, je voulais le souligner, c'est fait ;-)

    Au niveau de notre soirée de ce vendredi donc, 3 jeux en ce qui me concerne, et pas des dernières nouveautés comme vous pourrez vous en rendre compte...
    - An den ufern des Nils : un "vieux" jeu d'une dizaine d'années que j'avais acheté au Passe-Temps à Toulouse en 2002, car j'aime par-dessus tout acheter un ou deux jeux à chaque escapade en France dans les boutiques locales. L'amusant, c'est que ce jeu a été destocké à 2,50 € à Essen en 2003, ce qui est une honte absolue pour un jeu d'une telle qualité ! En même temps, ceux qui l'ont acheté et pas encore essayé devraient s'y mettre...
    - : là on est clairement dans du bon vieux classique, incontournable et savoureux. Ce jeu est vraiment un must des jeux d'enchères et je dois dire que je m'ébahis à chaque fois devant le talent créatif de son auteur, le Dr Reiner Knizia...
    - Inka : un Queen Games, sorti en catimini au printemps 2005, et que je n'avais pas encore testé. On m'avait dit que le jeu n'était guère passionnant, mais le matériel me plaisant beaucoup j'espérais que le système allait être quand même sympa. Bon, ben, pas vraiment, hein... Dommage ;-)

    AN DEN UFERN DES NILS :
    Romain (bleu) : 13
    Charles (blanc) : 8
    Vincent (rouge) : 10
    Ludo le gars (vert) : 15
    à noter que l'obélisque a terminé sa course sur la case 14 et que le jeu a comporté 2 crues et 1 décrue.

    Le plateau, dans des tons clairs au graphisme fin et subtil, donne vraiment envie de jouer (en tout cas à moi, surtout ces petits bouts de carton, à l'ancienne, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Dicke Kartoffeln)...  Le jeu est un bon gros jeu de gestion : en bas à gauche, le marqueur de crue/décrue, qui influe sur notre agriculture en bord du Nil, à côté les rectangle de plantation visant à accueillir des semences qui évolueront en fruits si le désert ou l'eau ne s'en mèlent pas, en haut à droite les étals de vendeurs, plus ou moins grands, et dont les fruits doivent être plus ou moins variés. Tout un programme, loin d'être simple, dont la règle tient en une feuille A4 recto-verso...
    Cette photo met en évidence que 3 étals sur 4 possèdent déjà des fruits à vendre : le plus à droite un lin rouge et un raison blanc, au milieu un blé rouge pourri (décalage), un lin bleu et un raison bleu, et à gauche un lin blanc. Plus qu'un seul fruit au milieu et la récolte sera vendue, rapportant des points aux joueurs majoritaires...  L'ambiance est studieuse. Charles, preneur de risques par excellence, plante souvent ses semences en bord du Nil et du désert, espérant qu'aucun de nous ne viendra faire monter le ?Nil sur ses plantations. Vincent, rarement au premier plan ce soir lors de la partie, semble réfléchir à quelle manière efficace s'adonner pour mieux anticiper. Quant à Romain, toujours aussi calculateur, il voit bien que ce jeu se joue à un ou deux tours d'avance mais a plus de mal que d'habitude pour gérer cela.
    La partie n'est plus très loin de s'achever, car l'obélisque se rapproche de nos marqueurs de score (à chaque vente d'étal, il est reculé sur la piste d'autant de cases qu'il y avait de fruits de différentes couleurs sur le bateau). Je suis au coude à coude avec Romain pour la victoire, notamment en raison d'une grosse boulette que j'ai commis à son profit lors d'une vente oubliée sur un étal...  J'adore le look un peu désuet du plateau et je me demande bien, au fur et à mesure du déroulement de cette partie, comment un jeu d'une telle richesse a pu passer autant inaperçu depuis sa sortie (1994). Est-ce dû à sa relative complexité ? à sa relative froideur ? à autre chose ? Je l'ignore, mais en tout cs moi j'aime beaucoup !
    Mon dernier coup scelle le sort de la partie : ayant prévu auparavant de vendre 2 denrées pour compléter un étal, j'ai bien été un peu embêté par Charles (qui a placé une semence dans un champ que je cultivais, d'où un coût plus élevé pour récolter mon fruit), mais je m'en suis sorti en vendant un lin pour 1 point d'action et un oignon pour 2 points d'action.  Comme j'étais majoritaire dans le dernier étal vendu, j'ai encaissé 3 points, le second (Romain avec son fruit plus frais arrivé après celui de Charles) 2 points et le troisième 1 point. L'obélisque a, dans le même temps, reculé de 3 cases (3 couleurs sur le bateau), ce qui a clôturé la partie (atteinte ou dépassement d'au moins un joueur).
     

    Note du jeu : 16 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

     :
    Vincent : 25 (10-2-2+19)
    Romain : 32 (10+2+5+15)
    Ludo le gars : 51 (10+5+18+18)

    Ah... Râ... Cela faisait longtemps et c'est vraiment bon de chez bon ! Et pour commencer, en voilà un tirage pas piqué des hannetons : une tuile catastrophe en première place ! Vincent ne connaissait pas le jeu mais se prend à adorer le côté bien tendu des enchères. Ceci dit, comme il débute, il a tendance à acheter trop tôt pour la première époque...
    Une vue de mon plateau individuel pour attaquer la seconde étape : j'ai amélioré substantiellement mes valeurs de soleil.  Cette partie sera marquée par d'incroyables tirages de tuiles catastrophes : encore une, accompagnée d'un Dieu et d'un monument, mais comme on peine à tirer des tuiles civilisation, personne n'a vraiment envie de ce lot...
    La fin de la seconde époque est marquée par un Romain qui joue tout seul et qui se montrera trop gourmand ! Bilan : il ne récupère aucun lot avec son dernier soleil... Gniark ! Une vue de mon plateau juste avant d'aborder la troisième manche. A noter que cette seconde manche aura réellement boosté mon score et que j'ai fait un peu l'impasse sur la valeur des soleils pour la troisième manche...
    La troisième manche se déroule de manière délirante : je propose d'entrée une enchère, alors qu'aucune tuile n'est présente (j'acquiers ainsi, pour 1, le soleil de valeur 13), puis, en fin de manche, Romain jouera à nouveau tout seul, se payant le luxe de rejeter moult offres, attendant à la fois une civilisation non encore en sa possession, une crue, un bâtiment précis, voire un pharaon supplémentaire. Une vue de nos 3 plateaux une fois la partie terminée. Alors que j'ai misé sur les soleils pour finir premier sur le total de valeurs, bien suivi par Vincent sur ce point en raison de collectes pitoyables de Romain (soleils 1, 2, 3 et 5, jugez du peu !), j'ai surtout essayé de limiter la casse lors de la troisième époque. J'ai bien crû voir revenir Romain dans la partie, mais il avait trop de retard quand même...

    Note du jeu : 18 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    INKA :
    Romain (bleu) : 3 statuettes et sorti du palais
    Vincent (violet) : 3 statuettes
    Ludo le gars (vert) : 2 statuettes

    Jouer à Inka n'enthousiasmait pas vraiment Romain mais il s'est plié de bonne grâce à l'explication de la règle puis le jeu a été mis en place. Je ne sais pas vous, mais moi j'adore le matériel du jeu : couleurs originales et look mystique sympas. Romain a commencé la partie et visiblement le premier souci pointe déjà son nez : en un tour il a déjà rejoint l'une des 3 cases renfermant des amulettes et il n'y avait aucun moyen de contre-carrer ses plans...
    Deuxième souci : la règle de jeu. En effet, celle-ci est un exemple d'imprécisions et de lacunes. Résultat : on la consulte souvent et on est obligé de se mettre d'accord pour trancher car ce n'est pas la règle qui fera foi...  Troisième souci : on ne joue qu'au centre. En effet, alors que le but est de ramasser ses 3 statuettes et de ressortir, on se rend vite compte que les possibilités de mouvement des cases de jeu ne sont pas si souvent que ça propices à un jeu aéré sur les côtés...
    Une jolie vue du matériel, parce que là, au moins, il n'y a rien à redire... Une vue de la configuration finale du jeu, une fois que Romain, premier joueur rappelons-le, a réussi à sortir en premier avec ses 3 statuettes... 

    Note du jeu : 11 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire
  • Et une soirée jeux ludophile de plus, et de nouveaux bons jeux pratiqués ce soir. Des soirées de bonne qualité en ce moment, avec des retours sur des jeux pas forcément à la pointe de l'actualité mais qui restent des valeurs sûres.
    Ce soir, donc, la découverte, coup de coeur pour moi, de That's life, le jeu du duo Kramer / Kiesling nominé contre toute attente au Spiel des Jahres en 2005 (il était alors strictement inconnu de 99,9 % des joueurs). Un bon jeu de parcours, qui alterne avec bonheur entre la chance, la prise de risque, la tactique et l'ambiance. Une bonne surprise.
    Une partie de "j'y reviens après quelques années" de Mexica, le troisième opus de la prodigieuse série Tikal / Java / Mexica, du même duo que précédemment. Décidément, quand on aime... Un p'tit lien vers ma seule et unique partie précédente : http://lgimet.free.fr/Parties/Mexica190103.htm.
    Enfin, pour clore la soirée, une partie du très américain Buy low Sell high, la réédition 2005 du Palmyra de Knizia. Le thème boursier est très convaincant et le jeu, bien que froid voire glacial pour certains, constitue une belle surprise pour moi. Le seul reproche, mais alors balèze hein, est que le jeu est moche de chez moche, jamsi vu aussi moche de ma vie. C'est la parole du soir, d'ailleurs ;-)
    En clair : une soirée particulièrement sympathique où nous avons joué toutes et tous à des jeux très agréables.

    THAT'S LIFE :
    Nadège (orange) : 10 (0 tuile chance)
    Anita (bleu) : 10 (1 tuile chance)
    Sylvain (rouge) : 14 (1 tuile chance)
    Jérôme (jaune) : 25 (2 tuiles chance)
    Nicolas (noir) -15 (0 tuile chance)
    Ludo le gars (vert) : 11 (2 tuiles chance)

    Pour notre première partie, nous jouons sur le parcours standard, avec les règles standards, exceptées celle qui dit que nous pouvons jouer un garde depuis n'importe quelle case où se trouve aussi un pion d'un joueur (pas seulement si on y est soi-même). Cette erreur, imputable à notre nouvelle adhérente Anita, explicatrice en chef de la règle, n'est pas très grave en somme, mais on peut supposer que le jeu devient un peu plus tactique en l'utilisant...  That's life se classe dans la catégorie des jeux de hasard où l'on croit pouvoir jouer de tactique... Et on a bien raison car c'est ce qui fait le sel du jeu : se sentir plus malin que ses voisins de par des déplacements mieux négociés ;-) Cette photo, prise en début de partie, alors que chacun a relativement peu avancé, permet de voir que la plupart des joueurs tentent de jouer alternativement leurs 2 pions (alors que j'essaie de n'en jouer qu'un, afin de filer seul devant et récolter des tuilles plus facilement). A voir si cela marche...
    Jérôme, qui a ramassé 2 tuiles chance, tente de s'adjuger la tuile -10 qu'il convertira ainsi en +10. Je fais de mon mieux pour me mettre sur route et l'empêcher de repartir seul des tuiles de valeur élevée (j'ai moi aussi 2 tuiles chance à rentabiliser)... Une vue de la fin de partie, largement remportée par Jérôme, lequel rigolait au départ en comparant ce jeu au jeu de l'oie et qui reconnaît, à la fin, qu'il est plutôt sympa et bien réussi. Et encore, il devrait très largement se bonifier avec la "vraie" règle de déplacement des gardes, voire l'utilisation des variantes...

    Note du jeu : 15 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    MEXICA :
    Anita (orange) : 104 (12 avant le décompte 1 + 32 du décompte 1 + 3 avant le décompte 2 + 57 du décompte 2)
    Nicolas (jaune) : 102 (8 + 27 + 6 + 61)
    Ludo le gars (blanc) : 118 (8+ 37 + 14 + 59)

    Les règles ont été expliquées en une vingtaine de minutes, bien soutenues par les précieux cartons de résumé, et la partie début donc avec Nicolas en premier joueur, lequel fonde un premier quartier de taille 3, suivi par votre serviteur en haut à droite du pateau, par un quartier de taille 11 et Anita par un quartier de taille 8.  Après quelques tours, il s'avère que Nicolas et Anita font la course à la fondation de quartiers, en bas du plateau, alors que je me suis isolé en haut à droite. Résultat : je les rejoins par téléportation, afin de venir les chatouiller en majorités de bâtiments, car je suis persuadé de l'importance d'être un peu partout surtout lors de la première manche.
    Une vue en fin de première manche : par un retour au centre, dans l'une des 4 cases de départ, j'ai réussi à emmagasiné 5 points supplémentaires, tout comme Anita qui m'y a suivi sans pouvoir, du coup, blinder sa présence en bâtiments dans le quartier nord/est que j'avais fondé au tout du début du jeu. C'est Nicolas qui trinque et qui se demande s'il ne va pas tarder à balancer ses lunettes sur le jeu, histoire d'achever la partie par un geste de mauvaise humeur ;-)))  Certes, contrairement aux 2 autres jeux de la série Tikal et Java, où le matériel tout de bois coloré est véritablement somptueux, nous avons ici affaire à des bâtiments en plastique. Mais, bien franchement, qui oserait dire que le rendu n'est pas particulièrement esthétique ? A noter que lors de la seconde manche, les tensions liées à tout ce que l'on voudrait faire (fondations, bâtiments, ...) à son tour génèrent une partie fantastique...
    La seconde manche est très intéressante, car bien sûr on veut être partout (et parfois un bâtiment de taille 1 permet de s'assurer une précieuses majorité), mais on a besoin également des points accordés à celui qui fonde le quartier. A noter que l'on n'a jamais réussi à marquer des points parce que son mexica se trouve dans un quartier en cours de fondation par un eautre joueur... Une vue en fin de partie, juste après les décomptes effectués. On remarquera que lors de l'avant-dernier tour, j'ai construis ostensiblement au centre (quartier créé mais non fondé de taille 13) afin de me garantir sa majorité. Lors de l'ultime tour, j'ai pu, donc, aller récupérer ma majorité dans le quartier nord/est, ce qui me donne un gain de 5 points tout en faisant perdre 5 points à Nicolas et 3 à Anita. Belle partie...
    Pendant ce temps, sur une autre table, le premier opus de la série, Tikal, en présence de Sylvain, Jérôme et Nadège. Et dans le même temps, sur une troisième table, le second opus de la série, Java, en présence de Mauricette, Philippe et Thomas. Y'a bon Kramer !!!

    Note du jeu : 14 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------

    BUY LOW SELL HIGH :
    Jérôme (blanc) : 120 (66 avant l'encaissement final + 54 d'encaissement final)
    Sylvain (violet) : 127 (79 + 48)
    Nicolas (noir) : 125 (25 + 100)
    Ludo le gars (bleu) : 144 (87 + 57)

    La partie débute à peine, après une explication de règles douloureuse pour mes acolytes (Sylvain est carrément stone d'ailleurs ;-). Le système de simulation boursière est très ingénieux : à son tour, soit on peut acheter ou vendre un exemplaire maximum de chaque produit, soit deux d'un seul type. Et comme c'est l'offre et la demande qui font le marché, on est sans cesse partagé entre acquérir et vendre... Une vue en fin de première année (sur 3). Au centre du plateau se trouvent 13 cartes, lesquelles ont été placées par les joueurs en fin de chaque tour. Ces cartes rendent compte des rumeurs qui ne manquent pas dans l'univers de la bourse et, une fois l'année finie, celles qui sont encore en place sont appliquées : gain de dividendes, ré-évaluation des cours d'un type de produits, ...Très fin système qui influence sa manière de jouer...
    La première manche a eu pour effet de rendre les technologies partciulièrement performantes : les 3 pièces restantes avaient été placées dans la zone 30. Aussi, en tout début de seconde manche, j'ai vendu 2 exemplaires de ce produit pour un total de 28 + 26 = 54 $. Comme le vainqueur, en fin de partie, est le plus riche, il faut savoir vendre quand les cours sont hauts... Une vue en fin de seconde manche. Il apparaît que je suis en tête des capitaux emmagasinés avec près de 70$, suivi de Sylvain à environ 30 $, Jérôme à 45 $ et Nicolas à 70 $ (autrement dit, il a la redoutable somme de 0$ en poche ;-) Mais attention, ne nous moquons pas trop, car le bilan se fera en fin de partie lorsque seront vendus tous les produits acquis précédemment, et là il n'est pas mal (5 ou 6 pièces de pétrole)
    Une vue en fin de troisième année, avant que l'on n'ait vendu nos produits achetés précédemment. Pour le moment, je suis clairement en tête. La partie est  véritablement terminée, puisque chacun a vendu, à tour de rôle, les produits encore à sa possession et au cours de marché (très fin système puisqu'il faut choisir quoi vendre sachant que les joueur suivants vont faire de même). A noter que ma victoire est aussi due à mon anticipation finale pour être seul à vendre de la technologie lors de cette fin d'année...

    Note du jeu : 16 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------


    4 commentaires
  • Dans la série "je poursuis mon évangélisation autour des jeux mythiques", je propose ce soir à Sylvain de découvrir le monstre sacré Puerto Rico ! Une fois les règles expliquées, la partie débute rapidement et se jouera en un temps record (1 heure 15 environ, ce qui chez nous est un véritable exploit).

    PUERTO RICO :
    Julie : 24 (12 PV + 12 de bâtiments + 0 de bonus)
    Sylvain : 36 (28 + 8 + 0)
    Ludo le gars : 47 (37 + 10 + 0)

    A 3 joueurs, ce jeu a le mérite d'autoriser une gestion sereine (il y a assez de bâtiments pour tout le monde) et d'offrir donc une bonne configuration dans le cadre d'une initiation. Sylvain, armé de son inévitable bière, marque de fabrique ludophile ;-) apprécie fortement le jeu et en mesure toutes les possibilités tactiques et les implications de ses actions... Le moment charnière de la partie : alors que j'ai misé sur l'acquisition rapide d'argent (rôles bonnifiés) et la production de maïs, j'achète un port au bout de 6 ou 7 tours, sans être sûr de sa pertinence. En fait, cet achat sera une vraie source de gain de points de victoire lors de nos innombrables exportations. A noter que c'est la première partie que nous jouons sur la magnifique version francisée des tuilles...
    Cette partie n'aura rien eu de "classique" si tant est que le jeu puisse l'être ;-) En effet, le marchand n'a accueilli que 3 tonneaux en tout et pour tout, le capitanât a été pris souvent juste avant de produire, la partie s'achève aux points de victoire alors que nous croyions que cela se produirait aux colons (lors des 6 ou 7 premiers tours, le rôle a été choisi systématiquement, ce qui a conduit à une baisse considérable des effectifs). Une vue du plateau individuel de Julie, complètement passée à côté de la partie, en raison de la complémentarité des intérêts de Sylvain et moi. J'ai souvent exporté seul ou en compagnie de Sylvain, sans que Julie ne puisse charger ses indigos, puis lui ou moi avons produit, sans que Julie n'ait eu le temps d'alimenter sa fabrique de café en colons. A noter que Julie n'a pas eu non plus beaucoup le temps de rentabiliser ses 2 carrières, pas plus que d'alimenter sa forteresse. En clair, elle a été largement prise par le temps.
    Une vue du plateau de Sylvain, assez rentable, mais qu'il n'a pas assez exploité (il aurait pu profiter, par exemple, de la diversité de ses plantations pour acquérir une manufacture source de précieux doublons). Mais pour une première partie, il s'en est redoutablement bien tiré, sans avoir été embarqué dans une déroute liée à une vision trop à long terme (et là,il n'y aurait pas eu de salut)... Une vue de mon plateau individuel, où ma monoculture de maïs et mon petit tonneau régulier de sucre ont fait des malheurs, combinés à mon judicieux port. En effet, ce dernier m'a rapporté au bas mot 7 ou 8 points de victoire. On notera que l'extrême rapidité de la partie a été générée par l'accumulation des exportations et que cette stratégie s'est avérée aujourd'hui payante. Mais comme les vérités sur ce jeu se contredisent à chaque partie..... ben vivement la prochaine !

    Note du jeu : 20 / 20
    ----------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique