• 3 jours seulement après notre superbe partie de Funkenschlag en France, il me tardait de ressortir le jeu, soit en rejouant la France, soit en retournant le plateau pour découvrir la géographie italienne. La venue de Romain et de Jacques sont un excellent prétexte à la mise en place d'une partie, forcément mémorable...
    Ce sera donc l'Italie qui sera jouée ce soir, suite à l'envie de Romain de visiter ce joli pays, et peut-être aussi parce que la botte en ces périodes de fêtes se marie assez bien avec l'ambiance...
    En accord avec moi-même, plus qu'avec mes adversaires qui s'en moquent un peu il faut bien le dire, nous décidons de ne pas jouer avec les 2 régions les plus au nord, histoire d'affaiblir le nord du pays, où les liaisons sont nettement moins coûteuses qu'au sud. Résultat : on sait qu'on devra aussi jouer au centre et au sud, tout en étant conscient, suite à une observation rapide du plateau, que les accès peuvent être facilement bloqués (placements horizontaux sur 2 ou 3 villes, obligeant à passer en souterrain pour aller plus loin). Allez, hop, je vous raconte tout ça, je n'y tiens plus...

    Précision : je ne joue pas les verts, c'est le talentueux Jacques qui s'y colle et qui va tout faire pour sauvegarder la réputation déjà légendaire des verts ;-) Ensuite, Julie utilise les rouges, Romain les blancs et moi les bleus.

    FUNKENSCHLAG (extension Italie) :
    Julie (rouge) : 14 villes alimentées / 14 reliées (139 €)
    Jacques (vert) : 17 villes alimentées / 17 reliées (149 €)
    Romain (blanc) : 13 villes alimentées / 13 reliées (128 €)
    Ludo le gars (bleu) : 13 villes alimentées / 13 reliées (135 €)

    Suite à l'achat disputé de la centrale n°7 par Julie, et vu que Romain et Jacques avaient déjà acheté les centrales n°5 et 6, je me rabats sur la centrale n°4 afin d'être dernier joueur (et malgré la faiblesse de cette centrale). J'aurais très bien pu opter pour la centrale n°8 ou 9, mais être premier joueur, donc le dernier à construire surtout au premier tour, me paraissait beaucoup trop risqué (autant s'implanter vraiment où on le souhaite)... Fin de premier tour où chacun s'est implanté où bon lui semblait : Jacques et moi-même dans le nord du pays, Julie au centre et Romain dans le bas de la botte. La "vraie" partie débute alors, avec 2 villes chacun (lorsque j'en ai placée 2, je n'étais pas certain que les autres en feraient autant...).
    De manière assez déconcertante (pour moi ;-), je me fais devancer par Jacques dans le nord du pays pour atteindre les liaisons les moins onéreuses. La raison ? probablement des dépenses trop élevées au niveau des centrales que j'ai acquis et, surtout, une volonté de ne pas construire trop vite des villes pour ne pas être premier joueur (finalement, cela me largue un peu, car mes moyens s'épuisent vite)...
     
    La tornade Jacques développe son emprise sur le jeu : il atteint aisément la huitième ville reliée, alors que nous sommes tous aux alentours de la 4ème ou 5ème. Sa méthode ? utiliser des centralesqui ne nécessitent aucune denrée pour fonctionner (éoliennes), car au vu des coûts du pétrole ou du charbon, cela est judicieux et convient bien à sa position récurrente de premier joueur. A noter que je suis le seul à la jouer nucléaire aujourd'hui mais que mes moyens ne me permettent pas de suivre le coût de l'uranium et de m'implanter dans suffisamment de villes...
    Serein, Jacques poursuit sa marche infernale vers une victoire facile, sans encombre et implacable. Je crois bien que jamais je n'avais vu autant un joueur marcher droit vers la victoire... Une vue de la situation finale : Jacques l'emporte avec 17 villes reliées (et alimentées cela va sans dire), en ayant poussé le vice jusqu'à dépenser près de 75 € pour aller placer sa 17ème ville tout au bout de la botte en réalisant un parcours souterrain digne du métro de New York ! A noter, phénomène pas si courant, que la partie s'est achevée au cours de la période 2 (la période 3 aurait débuté le tour suivant).

    Au final, Funkenschlag reste toujours un jeu exceptionnel, même si la carte italienne me semble moins "bonne" que les 3 précédentes (trop étroite et disproportionnée entre le nord et le sud, je crains qu'elle génère des parties souvent similaires et, en tout cas, nécessitant de bien connaître ces différences pour qu'un joueur ne soit pas trop avantagé par sa position de départ).
    Une petite comparaison, ceci dit, entre les extensions de Funkenschlag et celles d'Age of Steam : je pense que Friedemann Friese aurait tout à gagner de s'inspirer de Martin Wallace, ce dernier profitant des différences géographiques entre ses nouvelles cartes pour instaurer de "vraies" nouvelles règles au lieu de rester dans le droit chemin des règles originelles. J'ose espérer que l'auteur aux cheveux verts saura faire évoluer son système pour que ces souhaitées autres extensions apportent une véritable valeur ajoutée par rapport aux cartes de base. Allez, on y croit...


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  • La thématique ludique des Ludophiles, en ce samedi 17 décembre, s'intitulait "Casse ta tête !". L'occasion était belle, donc, de se briser les neurones sur des jeux qui prennent la tête. A ce titre, j'ai personnellement joué à ConHex (4 parties), jeu de Y ( 2 parties), Hekla, Kardinal, Mimix, Funkenschlag extension France (miam !), Attrape-moi (pour souffler et... stresser ;-) et enfin Fab Fib. A noter que nous avons testé un prototype d'un auteur macônnais, Graal, dont le jeu, sans être mauvais, ne fonctionne pas vraiment (si l'un des joueurs fait de l'anti-jeu, l'autre ne semble pas pouvoir s'opposer à la partie nulle).

    Allons-y, donc, dans le détail de ces parties mémorables... Mhmhhmmmmhhhh ?

    CONHEX (4 manches) :
    Sylvain (jaune) : 0
    Ludo le gars (bleu) : 4

     
    Pour sa première partie de ce jeu, Sylvain aura subi ma loi, ce qui est parfaitement normal (j'adore les jeux de ce type et j'ai plus de 300 parties de Twixt au compteur). A noter qu'il est inutile d'aller au bout de la partie, parfois, lorsque le chemin est inéluctable (c'est le cas ici)...


    Deuxième manche : plus disputée que la première, cette partie se termine néanmoins sur une issue identique. On constatera avec surprise que tout le jeu s'est déroulé dans la partie inférieure du plateau...

     
    Troisième manche : la plus disputée des 4 jouées aujourd'hui, cette partie aura permis à Sylvain de voir combien il est difficile de mener une attaque efficace (on ne doit pas négliger les influences multiples des noeuds)...


    Quatrième et dernière manche : expédiée en quelques minutes, cette dernière partie ne sera que bien pâle en rapport de la précédente...

    JEU DE Y (2 manches) :
    Sylvain (noir) : 0
    Ludo le gars (rouge) : 2

     
    Le jeu de Y est un jeu de connexion exceptionnel, que j'ai construit à partir du livre Connection Games, un ouvrage de référence à lire absolument si, comme moi, vous êtes friand des jeux de ce type. Le but : relier par une chaîne ininterrompue à sa couleur les 3 côtés du triangle. Ici, le joueur rouge a gagné car le joueur noir ne peut pas l'empêcher de rallier les bords gauche et inférieur...


    Deuxième manche : la partie ressemble à s'y méprendre à la précédente, Sylvain ne parvenant jamais à se placer en position favorable. A noter que les dimensions que j'ai choisies pour le plateau ne sont pas conventionnelles (nettement plus grandes), ce qui garantit des parties plus stratégiques que tactiques (le jeu originel, avec sa dizaine de cases de côté, était un peu trop rapide à mon goût)...

    HEKLA :
    Romain (jaune) : 49
    Sylvain (rouge) : 26
    Ludo le gars (vert) : 45

     
    Un superbe matériel, pour un jeu abstrait qui aurait dû le rester... Où sont les volcanistes et leur crédibilité dans ce jeu de placement pur ?


    Lorsque sur 3 carrés consécutifs se trouve un total d'au moins 8 rainures sur les volcans des joueurs ou sur la lave (blocs marrons), un décompte a lieu (des points pour les couleurs impliquées et des bonus pour le joueur qui a provoqué le décompte). De la lave remplace alors la case centrale...

     
    Romain et Sylvain semblent cogiter grave, alors qu'en fait, dans la réalité, l'ambiance est survoltée, en raison d'un véritable pétage de plombs qui anime Sylvain et votre serviteur. Mmhmm...


    Fin de partie qui consacre la main-mise de Romain sur le jeu, malgré une tentative risquée de ma part pour revenir dans le coup (j'ai évité un décompte dans une case orange circulaire pour ne pas retrouver mes volcans enfermés dans cette zone : les jaunes de Romain y sont, mais il a gagné juste à temps)...

    KARDINAL :
    Romain (bleu) : 22 (7, 3, 5)
    Sylvain (rouge) : 14 (3, 3, 4)
    Ludo le gars (vert) : 17 (2, 6, 3)

     
    Dans la série des jeux malins au matériel magnifique, Kardinal fait figure de premier de la classe ! Avec ses blocs de bois colorés, le plaisir tactile est là et bien là. Nous avons utilisé la règle spécifique pour 3 joueurs, qui dit que la couleur jaune est neutre et peut être utilisée par tous les joueurs. Cette règle, que nous avons bien intégré au second tour (Romain a bénéficié de 2 coups jaunes possibles car j'ai zappé de m'en servir à mon premier tour), paraît vraiment intelligente et offre de belles possibilités...


    Une vue en fin de partie, après que Romain a gagné celle-ci. Le système de lois fonctionne à merveille et génère un ensemble fluide et redoutable. Jugez plutôt : une tour doit être placée à côté d'une maison, une place aussi, mais deux bâtiments identiques ne peuvent pas être placés côte à côte, pas plus que deux bâtiments de même couleur ! Ajoutez à cela que vous devez toujours jouer un bâtiment différent de celui joué par le joueur qui vous précède et que vous marquez des points en touchant des bâtiments colorés (un jeton par bâtiment touché, en fin de partie vous doublerez les points de la couleur où vous avez le plus de jetons)...

    MIMIX :
    Romain (noir) : 0
    Maud (violet) : 5
    Yvan (jaune) : 2
    Sylvain (rouge) : 5
    Ludo le gars (vert) : 2

     
    Mimix fait partie de ces jeux de dingues, où il faut se dire que décidément le ridicule ne tue pas. Un ami à moi ne disait-il d'ailleurs pas qu'avoir l'air con ne tue pas, le principal c'est d'avoir de l'air...


    Sans contestation possible, ormis celle de Maud mais comme elle s'est arrangée pour que ma photo soit floue on ne pourra pas comparer, Sylvain est vraiment le roi de la reproduction de grimaces. Qu'en pensez-vous ?

    FUNKENSCHLAG (extension France) :
    Romain (blanc) : 13 villes alimentées / 13 reliées (164 €)
    Thomas (bleu) : 14 villes alimentées / 14 reliées (180 €)
    Sylvain (rouge) : 15 villes alimentées / 15 reliées (146 €)
    Ludo le gars (vert) : 17 villes alimentées / 17 reliées (145 €)

     
    Cette extension pour Funkenschlag présente comme principale nouveauté de mettre à disposition des joueurs plus d'uranium qu'usuellement sur le marché des denrées. Nous jouerons sans la région rouge au nord de Paris ni la violette à l'ouest (on essaie d'amoindrir la puissance probable de la capitale). Romain, la tête avachie, semble décontenancé par la situation, ce qui ne perturbe pas le magnanime Thomas...


    Romain et Thomas commencent plus souvent que Sylvain et moi lors des premiers tours. Mes acquisitions de centrales sont fortes et je suis le seul pendant longtemps à posséder 2 centrales sur 3 de valeur supérieure à 20. Longtemps seul sur les déchets, je n'en tire pas trop de bénéfice et Romain acquérera une belle centrale de ce type, avant que j'ai réellement pu en profiter...

     
    A partir de la moitié du jeu, je tente le coup de partir tout seul devant , craignant quand même que ce ne soit un peu trop tôt. J'atteins ainsi la 9ème ville reliée alors que mes poursuivant stagnent aux alentours de la 7ème. Sur le plateau, la lutte n'est pas trop âpre (ni au centre, ni ailleurs), au contraire du marché des denrées qui commence à flamber. A noter que je fais dans le lourd et le polluant, au contraire de Sylvain qui se la joue écolo (jusqu'aux 2 derniers tours où il se laissera tenter par du charbon et de l'uranium)...


    La partie est terminée et il n'est pas peu dire que je suis très content de l'avoir remportée, tant j'ai douté sur la fin de pouvoir y parvenir (partir trop tôt devant est souvent catastrophique). Ici, je m'en suis tiré grâce à un très bon avant-dernier tour où je n'ai ni acheté de centrale, ni construit la moindre ville, avec le double-objectif de conserver mes finances pour le tour suivant et, surtout, rétrograder dans l'ordre du tour de jeu. Lorsque le tour suivant a débuté j'avais ainsi 200 € environ en poche et j'ai pu blinder mes centrales (double ration) et construire 6 villes d'un coup, en bénéficiant de ma 3ème place au tour de jeu. Ils ont été tous scotchés !

    ATTRAPE-MOI (2 manches) :
    Romain : 0
    Maud : 0
    JF : 0
    Corinne : 0
    Sylvain : 0
    Ludo le gars : 2

    FAB FIB :
    Sylvain : 8 points
    Romain : 8 points
    JF : 1er éliminé
    Corinne : 2ème éliminée
    Maud : 3ème éliminée
    Ludo le gars : 4 points

     


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  • Ayant énormément apprécié ma partie de la semaine dernière sur Hazienda, un jeu de pose particulièrement fluide et dynamique, il était assez évident que je ferais tout mon possible pour y revenir ce vendredi (et qui plus est avec les variantes proposées dans la règle : score en temps réel et calcul des revenus liés au marchés aménagés). C'est donc chose faite, et plutôt avec bonheur...
    Au programme de cette soirée également, la découverte de l'OVNI Dschamal, un jeu de rapidité et de toucher, où il fait bon pétrir la main de son voisin. On n'aime ou on n'aime pas, c'est clair, en tout ca, voilà qui raffraîchit...
    Et une partie de découverte de l'ancien Caramba, un Alex Randolph de 1992 fièrement rapporté d'Essen. Dommage que la traduction de la règle soit imprécise et que l'on ne sache pas vraiment si les montants indiqués sur la carte Caramba sont à payer avant le départ en fonction de son rang dans la course (si tel est le cas, bonjour les banqueroutes avant de repartir en début de deuxième course !)... Si vous avez la réponse, je prends ;-)
    Enfin, une partie très très fun de Fab Fib, la version commercialisée de l'inénarrable Quinito, un bon vieux jeu à boire de bluff et de complicité. Il est clair que devoir composer avec la main du joueur que l'on croit est vraiment une superbe trouvaille...

    Hop, en voiture pour nos parties :

    HAZIENDA (variantes 1 et 2, sans décompte final) :
    Cyril (bleu) : 40
    Sylvain (jaune) : 38
    Sylviane (rouge) : 38
    Ludo le gars (vert) : 65

     
    Cyril, en bleu, et moi-même, en vert, avons bien compris l'obligation de jouer des terrains groupés et des grands troupeaux des mêmes animaux pour encaisser des revenus substantiels lors de la connexion aux villages...


    Deux tours plus tard, Cyril réussira à encaisser la bagatelle de 48 pesos avec un seul cochon, en raison d'un troupeau de 8 cochons reliés à 6 terrains. Joli, non ?

     
    Avec ses 4 cartes visibles par type de carte, le système de pioche, à la façon des Aventuriers du Rail, tourne à merveille. Même si, comme ici, le hasard peut s'avérer joueur (4 cartes taureau en même temps)...


    Une fin de partie totalement à mon avantage, car au contraire de Cyril et dans une moindre mesure de Sylviane, j'ai su adapter mes positions pour relier un maximum de villages et user de l'hazienda et de la mare lors de mon dernier tour...

    DSCHAMAL :
    Cyril : 0 point (4 éléments)
    Sylvain : 8 points (16 éléments)
    Romain : 0 point (2 éléments)
    Sylviane : 0 point (6 éléments)

    Ludo le gars : 0 point (7 éléments)


    A la une, à la deux, à la trois : DSCHAMAL ! Comprenez : allez-y, vous pouvez piocher !

    Rarement on a autant ri en jouant à un jeu !!! Quelle grosse rigolade en voyant la ganache de nos collègues ludiques... 


    Parfois, on ne sait même pas ce qu'on sort du sac. En tout cas, Cyril et Sylvain se livre un duel dantesque et déjà légendaire... Encore entendre Sylvain hurler bestialement : "A moi le chameau !!!!!" tout en envoyant valdinguer les éléments déjà posés sur la table ! Trop fort !


    Je peux vous garantir que l'ambiance était hallucinante... Dommage que l'on se soit planté sur la règle, en attendant qu'un même joueur ait les 4 éléments identiques pour les rendre gagnants. Mais bon, quand on le ressortira, on saura et gare aux mains des débutants...

    CARAMBA :
    Cyril (jaune) :
    Sylvain (bleu) : 
    Romain (violet) :
    Sylviane (rose) :
    Cécile (orange) :

    Ludo le gars : gagnant de la partie (pleine gamelle)


    La position de départ : ma voisine de droite, Cécile, en orange, s'est placée en premier à mi-chemin de la zone de rochers, convaincue que tout le monde se mettrait derrière. Manque de bol pour elle : je me place sur la case 1, pour être dernier, et tous les autres joueurs se placent devant elle ! Moralité : elle jettera 5 dés, soit juste un de moins que moi alors qu'elle est nettement plus avancée sur la piste...

    Elle y croit, la p'tite Cécile avec ses 5 dés !!! A noter qu'en payant quelques pesos, on peut jeter moins de dés, et comme il faut essayer d'arriver dernier, ben des fois ça sert et même on en abuse !
     

    Mon butin, de dernier en course, est mirifique ! Surtout que si l'on se fie au premier tableau de la carte de gauche, la plupart des joueurs seront dans l'incapacité de repartir pour la seconde course : banqueroute et, donc, fin de partie !

    Eh Gringo ! Si tu ne pouvais pas payer, il ne fallait pas venir...
     

    FAB FIB :
    Cyril : perte de 9 points
    Sylvain : 3ème éliminé
    Romain : perte de 9 points
    Sylviane : 1ère éliminée
    Nicolas : 4ème éliminé
    Cécile : perte de 5 points
    Ludo le gars : 2ème éliminé


    Une ambiance survoltée pour une fin de soirée particulièrement sympathique...

    Ce sera Cécile qui l'emportera, alors que certains coups de bluff feront encore parler dans quelques semaines... 

     A bientôt pour de nouvelles aventures...


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  • Et une nouvelle petite soirée du vendredi soir, une. Et, avec les bonnes résolutions de cette fin d'année, à savoir rejouer un peu plus aux jeux aimés, voici que ma musette s'était chargée de jeux de qualité, dont le très bon Aqua Romana. Mais comme le colis Schmidt, fraîchement réceptionné, contenait le fameux Hazienda, de mon auteur fétiche, je ne pouvais résister au plaisir de le découvrir ce soir.

    D'où 2 parties successives : une première d'Aqua Romana, excellente mais plus agréable et contrôlable à 3 joueurs, et une seconde, délicieusement serrée, d'Hazienda. Au sujet de ce dernier, disons simplement que ce fut vraiment plaisant, avec un jeu très fluide et dynamique, à mi-chemin entre un Durch die Wüste (pose), un Aventuriers du Rail (cartes) et un Sankt Petersburg (marchés reliés = nobles). Vraiment très envie d'y revenir...

    AQUA ROMANA :
    Claude (rouge) : 15+7+1+ 4 (bonus) = 27
    Vincent (jaune) : 10+7+5+ 2 (bonus) = 24
    Romain (vert) : 12+8+4+ 3 (bonus) = 27
    Ludo le gars (bleu) : 9+6+3 = 18


    Le joueur jaune pourrait bien causer de gros soucis au joueur vert...

    Claude a du mal avec la vision anticipée des connexions mais son score final me laisse songeur...

    Et voilà : le joueur vert va être éjecté du plateau en raison du cul de sac imposé à son tuyau...

    C'est beau un plateau, chargé ;-) 

    HAZIENDA :
    Claude (rouge) : 28 + 50 =78
    Romain (noir) : 32 + 75 = 107
    Ludo le gars (vert) : 36 + 67 = 103


    En fin de première période, je mène la danse, en raison de marchés reliés plus nombreux. Le jeu est bon, on se régale ! Mais on est surpris de la brièveté de la période...

    Et une vue en fin de partie : Romain a réussi à me mettre la pression et à m'inciter à clore la partie, alors qu'il relie 2 marchés de plus que moi. La suite ? Le score...

     Ces deux jeux ont quand même un furieux goût de revenez-y...


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  • La grande journée thématique des Ludophiles, en ce samedi 26 novembre, réunit les jeux d'enquête, de déduction et autres énigmes, sous l'intitulé "Elémentaire mon cher Watson". Au milieu de jeux tels que le Cluedo (évidemment) et autre Mystère à l'abbaye, figuraient quelques jeux moins connus et certains moins attendus.

    En ce qui me concerne, les parties auxquelles j'ai participé furent de bonne qualité mais au final les jeux ne me laisseront pas un souvenir impérissable. Tour à tour ont ainsi transité sur la table :
    - Objets trouvés, le nouveau jeu de Philippe Des Pallières sorti chez Asmodée,
    - La bête du Gévaudan, une production OVNI du Conseil Général de la Lozère,
    - Timbuktu, la réédition 2005 du jeu du même nom sorti dans les années 90.

    Et un grand merci à Bruno Cathala pour m'avoir fait passer un prototype de son nouveau jeu, White Chapel, qu'il a réalisé en collaboration avec l'autre Ludo (le gars Maublanc ;-) !

    OBJETS TROUVES :
    Sylvain (gris) : 12
    Monique (jaune) : 5
    Sylviane (rose) : 0
    Cécile (rouge) : 2
    Romain (noir) : 2
    Cyrille (blanc) : 11
    Maud (bleu) : 11
    Ludo le gars (vert) : 22


    Les compositions ne sont pas toujours faciles à identifier... certains visages en témoignent ;-)

    Les 2 objets rouges : il fallait trouver Parti Communiste ! Fastoche... 

    LA BETE DU GEVAUDAN :
    Cécile, la bête, a brillamment échappé aux chasseurs et autres rabatteurs, constitués par Vincent (orange), Julie (rouge), Romain (bleu) et Ludo le gars (vert).


    Elle est pas belle la bête ? ;-)

    La bête nous échappe toujours, dans ce jeu très inspiré de Scotland Yard, mais en plus dur encore...

    TIMBUKTU :
    Romain (noir) : 98
    Vincent (orange) : 62
    Jacques (rouge) : 99
    Cécile (bleu) : 112
    Ludo le gars (vert) : 99


    Le matériel est de toute beauté et la course s'engage avec ardeur de la part des joueurs...

    Au début, on croit que ce ser facile, puis on se rend compte que noter ses informations est assez fondamental...

    Un exemple de vol : les voleurs se rempliront les poches sur les emplacements 2 et 5 de la rangée de l'étoile blanche, de poivre et café...

    En fin de partie, le nombre de denrées volées par type indique la valeur de chaque type. Mais bon, cela se vaut quasiment (12 pour 3 et 13 pour les 2 autres). 

     Un jeu de déduction "moderne" qui sort des sentiers battus. A ré-essayer...


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