• Deuxième journée auvergnate et trois parties au programme, fort différentes comme en attestent les comptes-rendus ci-dessous ...
    En effet, pour commencer, ce sera une partie à même la table du repas de midi de Sacré chameau, un sorte de jeu de chifoumi d'Alex Randolph, puis ce sera un dantesque Imperial, entre 22h15 et 2h45 du matin, avant que nous terminions par un tir aux canards, via le tout-nouveau Canardage. Y'en a de la bonne journée là messieurs dames...

    SACRE CHAMEAU :

     

    Sacré Chameau est un jeu qui peut se jouer partout, puisque son requiert qu'une vague zone plane sur laquelle étaler 2 palmiers (ligne de départ) et 2 pyramides (ligne d'arrivée), entre lesquels 4 caravanes de 4 chameaux vont se déplacer.

     

    Le premier tour de jeu a eu lieu et j'ai commencé par faire progresser ma caravane blanche de 4 chameaux suivi de celle de Sylvain avec une progression de 6. La valeur de déplacement est obtenue par une mise (choix sur un dé) à la condition d'être le seul à l'avoir choisie (et en plus, la plus petite valeur commence)...


    Et là, y'a rien ? Julie, qui est passée par l'extérieur réussit un bien joli coup en faisant progresser sa caravane de 6 alors que nous n'avons pas joué plus de 3 ou 4 tours...

    La partie s'achève sur le franchissement jaune de la ligne d'arrivée, ligne d'arrivée qui s'est légèrement déplacée en raison du jeu de la croix sur le dé...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La portabilité extrême du jeu : dans le sable, sur la plage, ce doit être le top !
    - La possibilité d'y jouer avec tout public, jeune et moins jeune

    On a moins aimé
    - Le hasard évidemment, même si on peut débattre de la différence entre bluff et hasard...


    Scores de la partie :

     

     

    Julie (jaune) : victoire
    Sylvain (rouge) : défaite
    Thibault (orange) : défaite
    Ludo le gars (blanc) : défaite

    Note du jeu (sur cette partie) : 12 / 20

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     IMPERIAL :

     

    The partie of the week-end : un Imperial à 4 joueurs, entre grands motivés. Les achats initiaux donnent :

      vert violet jaune rouge bleu noir $ nations
    Julie 4 6 6 0 2 2 2 1
    Thibault 0 0 9 2 6 0 5 2
    Sylvain 0 9 4 0 4 4 1 1
    Ludo le gars 2 4 2 4 0 9 1 2
     

    Imperial, cela doit être impérial, et, dans ce registre, cette soirée s'annonce sous les meilleurs ospices, en s'entourant de tout ce qui va bien : bière, armagnac et... cigares. Si avec ça on ne passe pas une bonne soirée, je ne sais pas ce qu'il faudra faire la prochaine fois... Au niveau du jeu, je décide de but en blanc de tenter un coup : faire monter jusqu'en haut une de mes nations (l'Allemagne) tout en utilisant l'autre (et celles que je "volerai" à l'avenir) pour m'aider dans cette tâche. Un jeu sous contraintes volontaires en quelques sortes...


    Une vue de la roue en fin de premier tour : 2 investissements, dont le premier que j'impose à Sylvain avec ma Grande-Bretagne, lui qui n'a aucune action dans cette couleur et à qui il ne reste qu'un million de dollar. Ca couine sec dès l'entame...

    La partie part sur de grosses bases (voir la photo précédente) et les nations changent de mains à qui mieux mieux (sauf pour mon Allemagne que je réussis à conserver et vers qui mes efforts se portent (usines, investissement, protection via la Grande-Bretagne, puis la France)...

    Et voilà que ça investit à mort : pas moins de 5 marqueurs sur cette case de la roue, alors que l'on remarquera la position de l'Allemagne (reine de la production) d'ailleurs en avance sur la piste de prestige...

    Thibault, l'impérial joueur qui ne chicane pas trop les allemands, lui aussi impliqué dans cette couleur, mais seulement à hauteur de 5 en dividendes. A noter que Julie et Sylvain totalisent 2 en actions sur cette même nation, d'où mon formidable intérêt croissant pour la faire monter...

    Histoire de ne pas subir de déconvenues (vole de la part de Thibault), je blinde ma position sur les actions allemandes. Deuxième raison : je ne veux pas que l'on soit trop proches sur cette couleur, afin d'éviter que je n'ai plus trop d'intérêts à la faire monter ...

    Une vue générale, à peu près à mi-partie, alors que l'Allemagne, bien que toujours en tête au score, commence à se faire titiller sérieusement par les russes et que les austro-hongrois ne vont pas tarder à s'y mettre...

    A ce moment-là de la partie je commets mon pronostic écrit sur mon carnet : je vois revenir très très fort l'Italie, tant au niveau de son prestige que de ses positions militaires sur la carte. En plus, seules les actions à 2, 4 et 9 millions ont été vendues (Thibault mène avec 13 millions, ce qui est dérisoire)...

    Sylvain fait travailler ses neurones afin de se décider sur son investissement à venir. Il optera avec pertinence pour les actions vertes italiennes, couleur dans laquelle il n'avait rien et il prendra facilement le contrôle de cette nation en devenir. Je ne suis plus tout à fait serein avec mon Allemagne attaquée de toutes parts (la Grande-Bretagne pourrait s'y mettre si Julie me la subtilisait)...

    La nation italienne se vide de ses actions en un tournemain, avec notamment un sauvetage de l'action à 16 milllions en ce qui me concerne (afin de ne pas trop me laisser distancer dans cette couleur et de profiter d'un probable arrêt sur Invest au prochain tour)...

    La partie s'approche de son terme, en raison d'une véritable accélération du jeu de ma part : je fais un tour de roue tous les 2 tours et je compte bien taxer sans vergogne afin de mener mon poulain noir sur la case 25 in-extremis (la photo présente ma belle taxation à 14, laquelle me positionne sur la case 23)...

    Les deux derniers tours auront été énormes, avec des taxations de toutes parts, pour récupérer un maximum de points. Ici, on peut voir les actions amassées par Julie tout au long de cette partie. Notons que son grand déficit allemand la pénalisera...

    Les actions collectées par Thibault : surtout du noir et du bleu, mais les quantités restent assez en retrait par rapport aux investissements de Julie et de votre serviteur. La raison ? Le remplacement de cartes précédemment acquises...

    La zone d'actions de Sylvain : du violet et du jaune, en majorité, des nations franchement bien développées et, fait le plus notable, le contrôle de 3 nations sur, lesquelles auraient pu se liguer, lors du dernier tour, pour un dernier baroud (j'y reviens sous la photo finale)...

    Ma zone d'actions, enfin, avec des actions noires qui font rêver (20 de dividendes à chaque arrêt sur Invest !) et de très grosses faiblesses dans les autres couleurs (particulièrement violet). On remarquera, en outre, la carte Investor devant moi, carte que je n'ai pas pu utiliser lors du dernier tour puisque j'ai préféré clore la partie...

    Une vue finale de la partie, avec un marqueur noir qui atteint précisément la case 25 de la piste, avec la pression du marqueur violet échoué à 24 ! Lors du dernier tour, tout le monde voyait finir l'Allemagne à qui il ne manquait que 2 points et personne ne s'est sérieusement posé la question de l'en empêcher... Or, en jouant avec finesse et coopération, les 3 nations de Sylvain auraient pu me contraindre à taxer seulement pour 1 point de prestige et auraient, du même coup, relancée la partie pour un tour ou deux, avec une forte probabilité que ce soit une autre couleur (violet ?) qui arrache la place de première nation à 25 points de prestige...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le côté épique, voire dantesque, de ce jeu au thème remarquablement mis en scène
    - Les possibilités stratégiques : la preuve, je me suis fixé une nation au départ et j'ai réussi à la mener au bout
    - Les couinements répétés que ce jeu génère

    On a moins aimé
    - La durée de la partie un tantinet longue, même si on a joué à un petit rythme, pour savourer chaque seconde au mieux


    Scores de la partie :

     

      vert violet jaune rouge bleu noir $ Total
    Julie 21 32 27 7 30 5 0 122
    Thibault 21 0 12 1 36 65 8 143
    Sylvain 24 52 52 0 6 10 4 148
    Ludo le gars 21 8 3 7 12 100 11 162

    Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20

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     CANARDAGE :

     

    Une petite partie d'un jeu tout bête pour finir la soirée : le tout-nouveau Canardage, sorti chez Gigamic ces derniers jours. Ce jeu, un clone de Service Compris, reprend le principe de la chasse aux canards : on doit être le dernier à posséder encore au moins un canard à sa couleur vivant sur l'étang...

     

    Bien que fun, le jeu ne prend pas vraiment ce soir, alors que les textes des cartes, ainsi que les règles, ne sont pas d'une limpidité exemplaire : qu'est-ce que deux canards voisins ? une carte d'eau les séparant les rend-elle non-voisins ? Mais bon, comme toujours dans ce genre de jeu, il faut jouer dans l'esprit et ne pas trop se prendre la tête alors on ne se formalise pas trop.


    Les cibles indiquent les cases en joue, c'est-à-dire celles sur lesquelles une carte Pan ! peut être réalisée pour tuer un canard. a noter que chaque canard avance de la droite vers la gauche (lorsqu'une carte de marche en avant est jouée)...

    La partie s'achève lorsque le dernier canard bleu de Thibault est tué par son propre coup de fusil ! On remarquera la présence de mon dernier canard vert, planqué comme un gros malin derrière le bleu et survivant grâce à lui...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Les illustrations des cartes, totalement enfantines et dans style cartoon
    - La simplicité du jeu et son aspect fun pour ne pas se prendre la tête

    On a moins aimé
    - Les ambiguïtés des cartes et de la règle
    - La trop grande quantité de textes sur les cartes, empêchant un enfant ne sachant pas lire de jouer (les pictogrammes ne sont pas suffisants)
    - La taille de la boîte pour un simple jeu de cartes


    Scores de la partie :

     

     

    Thibault (bleu) : 6 canards morts en deuxième
    Sylvain (rose) : 6 canards morts en premier
    Ludo le gars (vert) : 5 canards morts

    Note du jeu (sur cette partie) : 11 / 20

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  • Nous accumulons les week-ends "jeux et autours des jeux" depuis l'automne et c'est donc avec bonheur que nous passons en famill quelques jours à Saint Germain des Fossés, dans l'Allier, en compagnie de Sylvain et de Thibault. Pour cette première petite soirée ludique, juste deux petites parties : l'excellent jeu abstrait Boomerang pour Thibault et moi, suivi de Alhambra das Würfelspiel, un jeu de dés bien marrant qui ne nous fait pas trop mal à la tête...

    BOOMERANG :

     
    Dans Boomerang, chaque joueur doit tenter de maintenir en position visible (pièces bi-faces) sa couleur de départ (orange pour Thibault, blanche pour moi)...
     

    Sous l'oeil de Sylvain, Thibault ajoute une pièce de son stock en la faisant toucher au moins une pièce à ma couleur : il retourne à sa couleur toutes les pièces touchées...


    Basique mais parfaitement bien huilé, ce petit jeu de pose fait irrémédiablement penser à Cathedral ou à Quads, voire Rumis, par son aspect : je crée des zones où mon adversaire ne pourra pas revenir sur ma couleur...

    Une vue en fin de  notre petite partie d'apéro, la couleur blanche semblant avoir fait une razzia sur les pièces en jeu. Certains coups subtils sont faisables et il est jouissif de faire croire à son adversaire qu'on a joué moyennement quelque part, afin de lui retourner plus de pièces plus tard...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le look et le matériel attrayant du jeu
    - La simplicité extrême de la règle couplée à un système bien vicieux : tout le monde peut y jouer mais bien y jouer est autre chose
    - La totale absence de hasard du jeu

    On a moins aimé
    - ?


    Scores de la partie :

     

     

    Thibault (orange) : 31
    Ludo le gars (blanc) : 46

    Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20

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    ALHAMBRA DAS WÜRFELSPIEL :

     

    5 phases à jouer avec un décompte en fin de chaque phase impaire, un bon moment en perspective ! Ici, Julie réfléchit aux dés à garder suite à son jet initial. Quelques choix à faire, en tout cas plus qu'on pourrait croire de prime abord, voilà un jeu bien plaisant qui convient bien à notre soirée.... 

     

    En fin de première phase, la première progression dans les couleurs peut s'opérer et le premier décompte s'ensuivre. On notera que je réussis le tour de force d'être premier dans 3 couleurs avec une seconde place, en plus, dans une couleur où je suis leader (marron)...


    Fin de seconde phase, avec une progression dans les couleurs à venir : là c'est bleu (Thibault) qui s'en sort plutôt mieux que les autres...

    Fin de troisième phase, avec décompte, et le record de la partie est acquis pour rouge (Sylvain) avec 7 dés verts au troisième lancer. A noter que je vais devoir repartir dans les marrons si je ne veux pas perdre mon bénéfice de ma progression initiale de 3 PV...

    La dame cogite et sent bien qu'elle est plutôt assez bien parti dans cette course aux points mi-tactique mi-hasardeuse...

    Fin de quatrième phase. Il devient déjà bien difficile de revenir sur les joueurs en tête dans certaines couleurs...

    Les scores sont serrés et chaque coup compte. Ici, Thibault place un de ses marqueurs hexagonaux sur la piste violette, il faut dire qu'il a des meubles à sauver dans cette couleur...

    Et là, je couine ! Je ne réalise que 3 dés bleus en 3 lancers (j'en avais 2 au premier), alors qu'en avoir 4 me garantissait les places 1 et 2 dans cette couleur et par là-même le dépassement de orange (Julie) sur la piste bleue...

    Fin de la cinquième phase et décompte à venir...

    Arghhhh... Thibault gagne d'un point sur Julie et de 7 sur moi...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Les choix tactiques plus présents qu'on le croit à la première partie
    - L'intérêt de blinder certaines couleurs (en jouant plusieurs pions) histoire d'être "tranquille" par la suite
    - Le fun de ce jeu et les couinements associés

    On a moins aimé
    - La durée un tantinet longuette


    Scores de la partie :

     

      après phase 1 après phase 2 après phase 3
    Julie (orange)

    4

    35

    92

    Thibault (bleu)

    5

    32

    93

    Sylvain (rouge)

    7

    23

    61

    Ludo le gars (vert)

    11

    29

    86

    Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

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  • La soirée valentine sera une soirée ludique, avec une petite visite de l'Egypte antique, au travers de fouilles archéologiques. Bien que le thème ne soit pas son point fort, Mykerinos sera le jeu retenu pour ce soir, surtout que Julie n'y ayant pas encore joué, elle méritait bien de découvrir ce petit bijou de simplicité, de finesse et d'élégance. En ce qui me concerne, tester la configuration deux joueurs, fortement appréciée par nos adhérents macônnais, me tentait bien. Donc, c'est parfait, on peut embarquer pour le croissant fertile à l'aube des civilisations du monde...

    MYKERINOS :

     
    Dans la configuration 2 joueurs, chacun débute chaque saison avec 11 cubes à sa couleur + 4 neutres (ici les blancs). La particularité est que l'on peut jouer une action par tour  (placement ou extension de fouilles) avec les neutres tant que l'on n'a pas passé...
     

    Une vue de la région après la première saison : j'ai passé en premier et je vais donc me blinder en cartes afin d'affronter les saisons suivantes avec une bonne réserve d'actions spéciales. A noter que le joueur neutre est toujours classé 2ème sur la piste de départage et qu'il ne va jamais au musée...


    Mes mécènes acquis lors de la première saison : plusieurs cartes marrons, notamment, afin de pouvoir aller au musée sans m'empêcher de prendre des cartes lors des saisons à venir... 

    Une vue en fin de seconde saison : Julie est passée en premier et je suis donc 3ème sur le départage. Qu'à cela ne tienne, je suis premier dans deux zones et j'ai déjà un cube au musée (case 2, entre les symboles marron et noir)...

    J'attaque la 3ème saison avec un bon petit capital de cartes, bien utiles pour gérer sa progression. Mon urgence sera de prendre la case 5 marron au musée car Julie a utilisé un mécène marron pour s'en rapprocher ...

    Julie ajoute encore un cube rouge sur la plateau avant de placer un ou deux cubes blancs. Il faut dire qu'elle essaie plus et mieux que moi de jouer ces cubes neutres...

    La saison 3 est la plus longue que nous jouerons ce soir, en raison du nombre de cubes conservés précédemment et des pouvoirs des cartes que nous avons envie de rentabiliser...

    Fin de 3ème saison où Julie est passée en premier. On remarquera que j'ai dépensé de très nombreux cubes (13 contre 8) et que je vais bien m'en sortir ...

    La 4ème saison démarre sur les chapeaux de roue, avec une première utilisation d'un mécène marron me concernant, histoire de blinder mes positions au musée. Julie suivra sur le musée, puis j'y rejouerai et elle aussi avant que je mise tout sur un placement éclair d'un maximum de cubes sur la région...

    Julie ne semble pas me voir venir : elle crée une nouvelle zone de fouilles en utilisant Mrs Blackmore (2 cubes rouges adjacents) alors que je place 2 ou 3 cubes par tour en utilisant mes cartes noires et rouges préalablement collectées. Ainsi, dans très peu de temps, je vais passer...

    Voilà, je suis passé, et tellement tôt dans la saison que Julie se retrouve complètement distancée dans les zones du haut (avant qu'elle ne joue sa dernière action, j'étais premier dans 5 zones sur les 6 !). Finalement, je remporte 4 zones en première place et 1 en seconde, alors que Julie ne gagne que 2 zones en première place et 1 en seconde...

    La partie est totalement terminée et nous allons décompter nos points de victoire. A noter que lors des derniers choix de prises, lors de la résolution des majorités, je me suis amusé à aller au musée (case 3 violette) puis à prendre deux cartes violettes, ces dernières me rapportant : 2 PV (valeur faciale) + 2X3PV (valeur au musée) +  2X5PV (2 séries de mécènes). Dire que j'aurais pu me limiter à blinder en marron ou rouge, cela aurait été dommage...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La fluidité extrême de ce jeu
    - Le fait de passer tôt, ce qui devient une vraie arme stratégique à 2 joueurs
    - L'équilibre à trouver entre place au musée et collecte de cartes

    On a moins aimé
    - La gestion des cubes neutres : comme on ne sait pas exactement si on pourra passer en premier, tout placement de cube neutre peut être une attaque qui se retourne contre soi
    - Les moindres tensions au musée à 2 joueurs.


    Scores de la partie :

    Julie (rouge) : 52 (19 en cours de partie + 33 à la fin)
    Ludo le gars (vert) : 78 (13 + 65)

    Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20

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  • Cette fois, ça y est  : Julie a joué à Imperial ! Et je puis vous dire que cette partie aura été incroyablement tendue, d'une durée démesurée (près de 4 heures 30 !) et au déroulement incroyable (2 moitiés totalement différentes avec un coup central particulièrement renversant).
    Plutôt que de discourir en introduction, je vous laisse en compagnie des photos prises durant la partie et des quelques commentaires que je vous propose...

    IMPERIAL :

     

    Début de partie en variante experte, avec une répartition des nations via un achat initial d'actions. La répartition donne :

    - Autriche-Hongrie : Ludo le gars avec 4, Julie 2
    - Italie : Julie avec 6, Ludo 2
    - France : Ludo le gars avec 6, Julie 4
    - Angleterre : Ludo le gars avec 4, Julie 2
    - Allemagne : Julie avec 4, Ludo 2
    - Russie : Ludo le gars avec 16, Julie 6

     

    Les premiers tours de jeu sont des tours de chauffe pour Julie et nous débutons par d'étranges choix : Investor pour 2 nations initiales sur 6 ! L'avantage c'est qu'on récupère du cash, l'inconvénient c'est que les nations ne progressent guère et débutent lentement. Ici, on remarque sur la roue que je réussis une belle combo avec les marqueurs jaune et violet : j'avance violet sur Investor (j'ai la carte), encaisse 8 de dividendes que je réinvestis immédiatement dans l'Autriche-Hongrie jaune, nation que je déplace juste après sur Investor. Bilan, j'encaisse encore 7 de dividendes et j'oblige Julie à investir avec un capital bien léger. Ceci dit, elle cmprend vite, puisqu'elle achète une action verte et déplace l'Italie sur Investor juste après...


    Mes actions après les 2 investissements relatés auparavant...

    Une vue générale de la situation après que toutes les nations, sauf l'Italie, ont progressé sur la piste de prestige...

    La partie prend un tournant très marquée à mon avantage, Julie éprouvant des difficultés à dépasser ses seules deux nations initiales et n'ayant pas encore tout à fait (et c'est normal) bien compris comment les mécanismes intéragissent et permettent d'atteindre l'objectif d'être le plus riche en fin de partie...

    Cette vue permet de voir comment l'Autriche-Hongrie et la Russie me placent sur un tremplin : deux taxations attrayantes et une position de proximité sur la carte qui les met presque à l'abri de déconvenues liées à des voisins belliqueux...

    Histoire de continuer ma main-mise sur le jeu, j'utilise mes forces russes et françaises pour affaiblir l'Allemagne, seule nation susceptible contre-carrer mes plans (faire grimper au sommet Russie, mais surtout Autriche-Hongrie)...

    Quand on voit une portion de terrain comme cela, on se dit qu'il vaut mieux avoir du jaune dans ses actions... D'ailleurs je prends le large à ce sujet, avec un total de 41 millions investis dans cette nation (la dernière achetée : 9 millions).

    Et voilà le tournant de la partie : Julie investit pas moins de 25 millions secs pour acheter l'action jaune numéro 8, ce qui porte son total d'investissement à 47 millions, soit pile-poil la majorité définitive sur cette couleur ! Quelle désillusion pour moi : Julie va profiter de cette nation que j'ai savamment monter jusque là et, plus grave encore, elle va directement menacer ma Russie voisine. Et dire que j'aurais tout à fait pu acheter une action me mettant à l'abri d'un tel retour (au lieu de la 4 précitée)...

    La partie commence à s'enliser dans une improbable situation : en fait Julie ne peut pas vraiment profiter de l'Autriche-Hongrie car elle n'a que 16 en valeur faciale contre 20 pour moi (j'ai acheté l'action numéro 3 pour atteindre cette avance). Du coup, elle ne taxe jamais (elle me ferait gagner) et elle ne demande des dividends jaunes que deux fois en tout et pour tout jusqu'à la fin de la partie (je gagne 4 de plus qu'elle). Ici, la photo illustre bien comment j'use de toutes mes forces pour gêner les voisins allemands (Julie couine d'ailleurs d'avoir récupéré une armée jaune sur une usine noire)...

    La partie devient épique et très difficile pour moi : Julie a compris que sa prise jaune définitive relançait le jeu même si elle n'en bénéficiait pas directement. Sans ce chambardement, le marqueur jaune aurait atteint la case 25 en un temps record...

    Il va falloir que je prenne des risques, parce qu'après les jaunes, Julie s'adjuge définitivement les rouges et ceux-ci sont en embuscade au score. Du coup, je décide de taxer au plus vite et le plus possible, quitte à payer souvent, la Russie...

    La partie s'achève sur une avance russe considérable mais les actions de Julie, ci-dessus, prouve qu'elle l'avait anticipée. On déplorera qu'elle ait acquis une action verte et deux noires en toute fin de jeu, ces deux nations n'étant pas rentabilisées autant qu'elles auraient pu l'être (Julie ne pensait pas que j'irai aussi vite pour clore la partie). Mais je lui tire vraiment un coup de chapeau magistral parce qu'elle a réalisé une partie de toute beauté, sans se faire avoir notamment par des taxations opportunistes de ma part...

    Mes actions : surtout du jaune et du violet, et pas assez de rouges pour contenir la puissance de cette couleur. Lors de mes deux dernières possibilités d'investissement, j'ai jalousement gardé mon argent, convaincu que ni l'Italie, ni l'Allemagne ne pourraient m'offrir de juteuses plus-values. Au final, je suis plus que satisfait d'avoir conservé de l'argent en main et d'avoir choisi de collecter des dividendes violets juste avant de taxer cette couleur...

    La situiation finale sur la carte. Notons que nous avons joué une fin de partie qui m'a fait très très mal à la tête : j'ai constamment rabaissé l'Allemagne, bien que la possédant, car j'étais persuadé que Julie me la prendrait pour attaquer les russes. Du coup, je n'ai ni développé la France, ni l'Allemagne, et j'ai lutté comme un beau diable pour que les russes aillent au bout (sans arrêt, Julie occupait mes usines avec du jaune). Pour revenir à l'Autriche-Hongrie, de mémoire de joueur impérial, je n'avais jamais vu une nation se faire "voler" par un adversaire, lequel au lieu d'en profiter, s'en est servi pour affaiblir la nation de secours du copain. Franchement, cela a donné un cocktail particulièrement dense et je dois dire que cela s'est avéré épuisant (mais bon, hein !)...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Les luttes sévères même dans une configuration deux joueurs
    - La possibilité de voir la partie se retourner et déboucher sur de l'inédit

    On a moins aimé
    - Les prises défintives de nations qui interviennent parfois en réponse à un vol opportuniste : léger immobilisme du jeu
    - Le trop grand nombre d'investissements par joueur à 2 : une fois sur deux, cela fait beaucoup et permet de revenir à chaque fois
    - La durée un poil trop exagérée


    Scores de la partie :

     

      vert violet jaune rouge bleu noir $ Total
    Julie 0 80 32 66 7 18 28 231
    Ludo le gars 0 100 40 42 9 9 55 255

    Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20

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  • Soirée ludophile avec le père ce soir. Plusieurs jeux à découvrir, catégorie poids léger / jeux petits-intermédiaires. Et le bilan est carrément positif avec 3 jeux de bonne facture passés au crible, dont le mal apprécié par beaucoup Alhambra das Würfelspiel (jeu de dés apparenté au Yams). On débuta avec Cartagena 2, une version dérivée du premier opus, avec comme principal ajout la présence d'un bateau placé au tiers du parcours. Une bonne idée. Ensuite, ce fut Alhambra das Würfelspiel, comme précité. Et enfin, pour clore cette sympathique soirée, une partie du très déconcertant et très titillant Null & Nichtig, un jeu aux règles limpides mais au déroulement particulièrement inattendu. Une très bonne surprise...

    CARTAGENA 2 :

     
    En fin de premier tour de jeu, entamé par votre serviteur, les tactiques développées n'ont pas été les mêmes (en raison de la place de chacun dans le tour) : j'ai un pirate dans le bateau, de même que Romain et Sylvain (mais ce dernier en a 2 en chemin), alors que Gérard en a déjà deux à bord...
     

    Cette version du jeu va faire couiner les joueurs, c'est sûr. En effet, dans celle-ci, on ne recule pas un de ses pions pour piocher des cartes mais on fait avancer un pion adverse ! Du coup, le choix du joueur que l'on favorise invite au couinement de la part des autres joueurs non concernés...


    Les pirates sont cette fpis tous en jeu, avec une case située très près du départ complètement saturée de pions (9 !). La raison ? Il est toujours utile de piocher des cartes en faisant avancer les pions adevrses au minimum. On notera que Romain a rejoint la cité finale avec son premier pion (tout en haut) et que le bateau attend sagement le départ...

    Gérard apprécie bien le côté pervers de ce jeu, tout particulièrement la présence de ce bateau, lequel est déplacé contre une action par qui le souhaite. On arrive à des situations rocambolesques, du genre : je dépense ma dernière action pour faire revenir le bateau, puis le joueur suivant dépense sa première action pour le replacer sur la berge d'arrivée et vice-versa...

    La cité d'arrivée est déjà bien pourvue en pirates : 2 bleus, 1 rouge, 1 vert et... 4 marrons ! Ceci dit, au vu du placement des pirates restants en jeu, il semble que le plus à même de l'emporter soit Romain (bleu)...

    Gros coup de remontée de la part de Gérard, lequel souffle la révolte des pirates retardataires : il embarque ses 2 derniers, et nous faisons de même, ce qui vous permet d'admirer sur cette vue la composition du dernier bateau...

    La partie s'approche de son terme et nous rusons pour éviter qu'un joueur bien fourni en cartes de même type, puisse aller du bateau à l'arrivée directement : du coup, parfois, juste un écart d'un pirate adverse vers le groupe placé devant permet-il de "casser" une suite de cases de même symbole occupées...

    Notre vigilance n'aura pas suffi et c'est Romain qui couine grandement (pratiquement arrivé avec tout son beau monde) lorsque Gérard révèle triomphalement 3 cartes perroquets, lesquels lui permettent de parvenir au but avec ses 2 derniers pirates marrons...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le bateau qui renouvelle bien le jeu et qui apporte un piment malsain non négligeable
    - La simplicité du jeu et sa durée très raisonnable

    On a moins aimé
    - Le fait de faire avancer un pirate adverse pour piocher semble moins fin que reculer un des siens pour le même résultat : la prochaine fois on jouera comme dans la V1 sur ce point...


    Scores de la partie :

     

     

    Sylvain (rouge) : 2 piates au but
    Romain (bleu) : 3 pirates au but
    Gérard (marron) : 6 pirates au but
    Ludo le gars (vert) : 3 pirates au but

    Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

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    ALHAMBRA DAS WÜRFELSPIEL :

     

    Voilà du jeu de dés messieurs dames ! Et voilà du jeu qui finalement nous plaira bien, en dépit des critiques souvent désastreuses le concernant sur les forums et sites ludiques. On a affaire à un jeu dérivé du Yams, avec un zeste de Can't Stop (prise de risque) et un petit air de Medici (progression dans les couleurs). En revanche, il n'y a rien de rien d'Alhambra dans ce jeu... 

     

    En fin de première phase, un premier décompte va avoir lieu, couleur par couleur. Le premier dans une couleur choisit soit de marquer 2 points dans cette couleur (en haut), soit 1 point et prendre le jeton. Le second joueur classé prend alors l'option restante. En fin de phases 1, 3 et 5, on encaisse ensuite des points de victoire en fonction des positions dans les couleurs (en haut)...


    Gérard réfléchit au choix à opérer en fonction de son jet obtenu : faut-il vraiment conserver les dés les plus présents pour le lancer à venir, ou vaut-il mieux garder des dés dans une couleur autre mais qui pourra peut-être lui permettre de grimper dans celle-ci (piste du haut) ?

    Fin de seconde phase, sans décompte de points de victoire cette fois. On notera que sur la piste des points de victoire, je suis vraiment à la traine avec un magnifique 0 pointé ! Pour les majorités, certaines couleurs sont plus prisées que d'autres, et Gérard est même allé jusqu'à placer 2 marqueurs jaunes dans la même colonne (la verte)...

    L'ambiance est vraiment sympathique, avec un Romain et un Sylvain de gala...

    Fin de troisième phase et au-delà du décompte des couleurs, on aura affaire à un décompte de PV. On remarque le record de la partie : 7 dés marrons obtenus au second lancer par votre serviteur...

    Et là, y'a rien ? On se marre en se prenant à ce jeu tout bête, où la tactique, la prise de risque et une certaine part d'inconscience ne sont pas à négliger. Un bon moment...

    Le paternel s'apprête à révéler son jet de dés, dans un type de jeu qu'il affectionne particulièrement...

    Fin de quatrième phase, sans décompte de PV. Sur la piste du haut, la donne a tendance à se clarifier, avec certaines couleurs où il sera bien difficile de revenir si on n'y est que peu. On ne peut oublier de signaler la prouesse réussie par Gérard sur les rouges, puisqu'il est second, en bas, avec un seul petit dé rouge obtenu au 3ème lancer...

    Nous sommes dans l'ultime phase de la partie et il semble que la position de Romain soit plus qu'avantageuse sur la piste des PV. Ceci dit, nous en sommes tous conscients et nous faisons notre possible pour aller le chatouiller sur ses couleurs de prédilection, l'affaiblissant probablement avant l'ultime décompte...

    Fin de cinquième et dernière phase, juste avant les décomptes de couleurs et de PV. Gérard nous prouve, dans la colonne marron, tout l'intérêt de miser deux jetons dans la même colonne, puisqu'il réussit ici à être premier et deuxième et à encaisser donc 3 points pour la piste du haut ainsi que le jeton...

    La partie est terminée et les décomptes opérés. Il est fou de voir que Gérard a fondu sur Romain, lequel gagne quand même, certes, mais avec seulement 3 petits points d'avance, c'est-à-dire quasi rien au vu de son avance durant l'essentiel de la partie... On a passé un très bon moment, ce qui est le principal objectif de ce genre de jeu. Il ressortira.

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le fun généré par ce jeu sans prétention
    - Les vrais choix tactiques qui se posent et qui s'amplifient au fur et à mesure que la partie progresse
    - La très forte interaction surtout si les joueurs se taquinent ;-)
    - Le fait de prendre en compte le numéro du lancer pour les majorités et le niveau dans la pile pour les pistes de couleur : jamais d'égalité
    - Les pouvoirs des jetons qui apportent un plus non négligeable, même si choisir les 2 points sur les pistes de couleurs est toujours tentant
    - La qualité irréprochable du matériel

    On a moins aimé
    - La relative longueur de la partie (5 phases de 4 tours de 3 lancers de dés par joueur, à 4 participants) pour un jeu de ce type
    ...


    Scores de la partie :

     

      après phase 1 après phase 2 après phase 3
    Sylvain (rouge)

    7

    30

    79

    Romain (bleu)

    10

    47

    95

    Gérard (jaune)

    9

    27

    92

    Ludo le gars (vert)

    0

    17

    60

    Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

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    NULL & NICHTIG :

     

    Null & Nichtig fait partie de ces jeux où la règle nécessite une bonne attention pour être perçue correctement dès l'explication. Et oui, on n'a pas franchement l'habitude des jeux de plis où on n'a que faire de la couleur jouée et où la prise d'un pli ne rapportera pas forcément des points (par couleur seule la dernière carte empilée devant soi comptera)...

     

    Seuls Phlippe et Jacques avaient déjà joué à ce jeu et ils étaient chauds moyens pour y revenir. Mais, en fait, en y rejouant, ils s'aperçoivent mieux des qualités de ce jeu, bizarre s'il en est et qui requiert vraiment plusieurs passes (voire parties) pour saisir les implications de ses gains sur la fin de manche...


    Ambiance savoureuse...

    et plus si affinités...

    Jacques hésite à monter sur la carte jouée, sachant que toute prise de pli oblige au recouvrement des cartes colorés déjà placées devant soi...

    La vraie question est toujours la même : vaut-il mieux s'arc-bouter pour garder son 10 ou son 11 au sommet d'une pile, ou accepter de le recouvrir mais en récupérant d'autres cartes intéressantes ?

    Le moment de cette partie jouée en 3 manches : Philippe, Sylvain et moi sommes au coude à coude (64 points chacun au bout de 2 manches) et je ne méfie pas en jouant une carte 1 bleue. Les salopards attablés s'entendent pour jouer successivement un 0 vert, un 1 vert, un 0 vert et un 0 rouge ! Du coup je gagne ce pli hallucinant et mes espoirs de victoire finale sont réduits à néant...

    La partie est terminée et je réalise une troisième manche de délire : 4 points ! Au final, la partie nous aura permis de passer un très bon moment, même si on a eu tendance à déplorer l'importance de la main de départ. En effet, le joueur qui n'a aucune carte supérieure au 9 en main ne peut pas espérer remporter la moindre carte plus élevée que ça et donc son score sera borné par la hauteur de sa main. Dommage.

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La fluidité originale et la simplicité jouissive du mécanisme de jeu : à chaque pli on affiche la dernière carte couleur par couleur
    - Le côté bien vicieux du jeu : faire faire des plis non prévus aux copains (j'ai testé pour vous ;-)
    - La portabilité de ce jeu : à emporter partout, dans la gamme d'un Non merci ou d'un Einfach Tierisch

    On a moins aimé
    - L'importance de la main de départ qui borne les plis envisageables
    - La pose de 3 cartes initiales devant soi : que mettre ? A la limite, peut-être pour le joueur ayant une petite main, cela peut-il servir à poser ses 3 plus fortes cartes et à essayer de les garder
    ...


    Scores de la partie :

     

      manche 1 manche 2 manche 3 Total
    Philippe 41 23 27 91
    Jacques 5 36 30 71
    Sylvain 23 41 24 88
    Romain 8 12 16 36
    Ludo le gars 39 25 4 68

    Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

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