• Les Ludophiles, notre association caladoise, ont organisé la Fête du Jeu à Villefranche, afin de promouvoir le jeu "moderne" en France. Cette fête nationale, était à l'honneur dans nombre de villes de l'hexagone, et, à titre d'exemple à l'échelle de la région Rhône-Alpes, une équipe de France 3 est venue filmer ce que nous proposions aux visiteurs !

    Résultat : un petit reportage au sein du journal d'informations du 19/20 le samedi 20 mai, que vous pouvez visionner en suivant ce lien. Le début de ce qui nous concerne se situe à 7 minutes 35 secondes environ.

     


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  • Avant d'aller rendre visite aux Ludochons de Bourgoin Jailleux le lendemain, une petite soirée ludophiles, qui se finira, contre toute attente, fort tard... Au programme, le test de l'extension pour Niagara, celle qui permet de jouer jusqu'à 6 et qui propose moult petits ajouts aux périples déjà vécus dans cette descente infernale. Et puis, parce que finalement on l'aime bien ce jeu, une petite (grosse ?) partie de test de la carte d'Euskadi (pays basque) pour Age of Steam.

    NIAGARA EXTENSION :

     
    Avec l'extension de Niagara, ce ne sont pas quelques minutes d'explications qui sont nécessaires, mais nettement plus : plein de petits points de règles à ajouter. Le matériel, comme toujours, est de toute beauté, et je salue tout particulièrement la qualité du castor en bois sculpté !
     

    Jouée à 5, cette partie aura été sympathique, mais un poil expéditive finalement, avec une victoire qui se concrétise grâce à un meilleur usage de la double barque (très, trop ?, fort).


     L'une des nouveautés proposées par cette extension: l'élan magique qui peut être emprunté par le joueur dont l'une des barques débute son déplacement sur l'une des 2 cases à l'extrême aval de la rivière. L'intérêt ? D'ajouter 2 points au déplacement de cette barque.

     Une vue générale alors que le gisement violet n'accueille plus qu'une seule pierre et que la victoire se jouera donc plus probablement aux 5 pierres différentes ou aux 7 pierres quelconques. A noter que cette partie présente la particularité de ne pas être sujette aux intempéries (le nuage est très statique).

    La partie approche de son terme et plusieurs joueurs sont à même de l'emporter. On appréciera le regroupement de 7 barques sur la même tuile de rivière ! En aval, juste avant la chute, on remarquera la meilleure nouveauté de cette extension : la présence d'un tourbillon d'eau, dont le rôle est de corser la difficulté pour remonter vers les pontons. 

     Une vue de la configuration finale, juste après que Romain nous a assommé par une victoire peu anticipée. Il vient de faire ressortir ses 2 barques, chargées de pierres blanches et il l'emporte avec 4 pierres blanches. Comme quoi...
    A noter que le castor n'a strictement rien eu à faire (ramener le nuage à 0 lorsqu'il s'est emballé).

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le fun généré par les chutes du Niagara
    - La qualité tip top du matériel
    - La tuile tourbillon qui donne un piment supplémentaire au jeu

    On a moins aimé
    - Le peu de valeur ajoutée des très nombreux petits ajustements proposés par l'extension et qui alourdissent les explications
    - La trop grande puissance des barques à 2 places
    - Le trop grand nombre de jetons par joueur, favorisant les déplacements, et qui semblent déséquilibrés (le 7 est vraiment fort, surtout combiné à l'élan magique)


    Scores de la partie :

    Jacques (rouge) : 2 pierres violettes
    Romain (noir) : 4 blanches, 1 violette
    Mauricette (marron) : 1 bleue, 1 rose
    Pierre (bleu) : 3 violettes, 1 jaune, 1 bleue, 1 blanche
    Ludo le gars (vert) : 2 violettes, 1 jaune, 1 blanche

    Note du jeu : 11 / 20

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    Et juste pour le plaisir, une petite photo à l'issue de notre partie d'Age of Steam sur la carte Euskadi que je suis en train de peaufiner... A noter que le français (vert) l'emporte très largement sur lespagnol (rouge) et le basque (noir) : 102 - 71 - 42 ! Un vrai bon moment, comme toujours sur cet excellent jeu...


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  • Après quelques semaines d'interruption ludique au club des Ludophiles, pour diverses raisons bien valables, je piaffais d'impatience de vivre celle de ce soir ! Et ce n'est pas sans une certaine hésitation que nous débutons cette soirée par la découverte du nouveau Knizia chez Kosmos : Blue Moon City. Hésitation ? Oui, en fait je n'adhère que très très peu au jeu de cartes homonyme et j'avoue que j'étais sceptique avant d'entamer cette partie... Nous poursuivrons par le bien agréable, pour ne pas dire plus, California, qui souffre d'un design vraiment immonde alors que le jeu est sincèrement très bon. Et nous terminerons, sur l'insistance non dissimulée de nos filles adhérentes (Cécile et Audrey), par une partie de découverte de Mesopotamien, un mi-gros mi-intermédiaire jeu, conçu par le créateur du best seller Carcassonne. Mi-figue mi-raisin finalement...

    BLUE MOON CITY :

     
    Une fois installé, force est de reconnaître que le jeu est beau : un plateau modulaire, constitué de tuiles de bâtiments, des pions colorés (tons originaux d'ailleurs) pour les joueurs, et un tas de petites autres choses fort sympathiques. A noter, pour la compréhension de la partie, qu'au centre de ce plateau se trouve le village, lieu où doivent s'effectuer les offrandes, buts ultimes de chaque joueur (5 offrandes et c'est gagné !)...
     

    Après que Romain a joué son tour, suivi de Greg, je joue le mien en construisant mon premier cube, en ayant pris soin d'amener en ce lieu 2 dragons, sur chacun desquels je prélève une précieuse écaille en vue d'encaisser de précieux cristaux, afin de pouvoir réaliser de précieuses offrandes... Que de précieux objectifs dans ce jeu ;-)


    L'ambiance est bien tendue, à la Knizia diront certains, et les tours s'enchaînent à grande vitesse. On remarquera que les cartes, même si elles sont bel et bien là pour se combiner, ne sont pas aussi déterminantes que dans le jeu à 2 où c'est combo sur combo pour l'emporter. Ici, il faut aussi savoir se montrer intelligent dans ses placements et se montrer opportuniste quand il le faut. 

     Comme l'obélisque recueille des offrandes croissantes en valeur, autant être dans les premiers à poser ses cadeaux. C'est pourquoi je livre ici une première offrande de 7 cristaux, accompagnée d'une seconde de 8 cristaux (je dois reprendre 1 de monnaie), car j'ai pu jouer une carte jaune m'offrant cette possibilité d'effectuer exceptionnellement une livraison supplémnentaire, pour un rajout de 1 cristal.

    Une fois toutes ses cases remplies, le bâtiment est retourné afin d'en montrer sa pleine réalisation. A partir de ce moment-là, une seconde phase commence avec l'intérêt suscité par les places adjacentes : tout bâtiment achevé rapporte des bonifications aux joueurs qui participent à l'élaboration de bâtiments adjacents. Tout un programme...

     Une vue rapprochée, permettant d'apprécier la qualité du matériel et la situation actuelle : chacun d'entre nous a apporté 2 offrandes à l'obélisque, ce qui signifie qu'il n'en manque plus que 3 chacun. Mais comme les prochaines vont être plus coûteuses et que l'on peut supposer qu'il va falloir "courir" pour apporter les siennes, et bien la partie ne mollit pas...

    La palais est achevé avec ses 4 cases ainsi remplies. Violet encaisse la plus grosse bonification, car majoritaire, mais bleu et blanc toucheront aussi de nombreux avantages à être là (2 cristaux de plus pour violet, mais tous prennent 1 écaille, 1 carte et 1 cristal, sans compter les bonifications liées aux bâtiments adjacents)...

     Une foisque chacun a encaissé ses gains, la tuile de bâtiment est révélée, prête à contribuer aux bonifications futures (bâtiments adjacents). Il est assez impressionnant de constater que les 3 dragons ont été regroupés en ce lieu par votre serviteur, afin de récupérer en outre 3 écailles pour la construction du dernier cube de la tuile, déclencheur du décompte du bâtiment.

    La fin de partie est intéressante : qui va clôturer la partie et quand pourra-t-il le faire ? En fait tout se joue à quasiment rien, et ce ne sont pas mes nombreuses cartes jaunes qui me seront d'un grand secours au moment où j'aurais besoin de 2 ou 3 pauvres cristaux pour pouvoir l'emporter...

     Une vue de la configuration finale de la partie, remportée sans trop de problème par Greg, lequel semblait avoir un ou deux tours d'avance lors des derniers instants de la partie. Une bonne surprise ce jeu, finalement, même si on ne retrouve pas ici la patte de fluidité de l'auteur : le jeu est assez "poussif" mais il tourne bien.

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - L'enchaînement des gains : écailles puis cristaux puis offrandes
    - Le look général du jeu
    - Le système de majorité sur les tuiles : soit on paie cher et en cas d'égalité on est devant, soit on paie moins mais on aura rien à dire...
    - La simplicité des règles et le nombre de possibilités liées aux cartes

    On a moins aimé
    - Le manque de fluidité générale du jeu : peut-être cela s'estompe-t-il avec la pratique ?
    - L'impression que tout va se jouer sur "rien" : on ne sait pas bien comment prendre de l'avance sur les autres
    - Une certaine froideur


    Scores de la partie :

    Romain (blanc) : 3 offrandes (21 cristaux en poche)
    Greg (violet) : 5 offrandes (2 cristaux en poche)
    Ludo le gars (bleu) : 4 offrandes (4 cristaux en poche)

    Note du jeu : 13 / 20

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    CALIFORNIA :

     
    Histoire que notre américain, Greg, se sente un peu chez lui, nous lui proposons une partie du nouveau Schacht, à savoir le malin California. Ce jeu pourrait bien être une des surprises de ce printemps...
     

    Romain paie son dû : quelques piècettes d'argent pour s'adjuger le droit d'achter une tuile de rénovation qui sera placée dans son pavillon. Bien que moche, le jeu est un petit bijou de finesse tactique...


    On le sent bien, ca cogite, surtout qu'on n'a pas trop envie que son gentil voisin de table nous pique nos gentils voisins de paliers., lesquels ont la coutume de venir avec un zoli cadeau pour peu qu'un autre voisin soit là (faut pas être fou quand même, faut se faire bien voir...). 

    Une vue de mon pavillon, alors que je viens de placer mon 3ème meuble bordeaux et que j'ai encaissé la tuile bonus associée. Si tout se passe comme je le pressens, je vais réussir à avoir celle du premier joueur à avoir un meuble gris, vert et bleu, et, pourquoi pas, celle des 3 bleus et/ou des 3 gris et/ou des 3 verts.

    Par rapport à ma première partie sur ce jeu, je parviens à bien mieux anticiper l'acquisition des tuiles de bonus. En revanche, j'ai plus tendance à négliger mes voisins de paliers, convaincu qu'ils viendront de toute manière si je place des meubles : autant cogiter de ce côté-là.

     Fin de partie à sens unique : malgré un dernier tour tout à son avantage, Romain ne parvient pas à recoller à mon avance et je termine en roue libre... Plaisant ce jeu, et je crois pouvoir affirmer que mes partenaires sont prêts pour une revanche dès que possible...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La fluidité magistrale du jeu et sa tension permanente
    - La simplicité et l'élégance du mécanisme
    - La course pour l'acquisition des tuiles de bonus

    On a moins aimé
    - Le look du jeu, décidément
    - Le fait qu'il n'y ait que 11 piles de 8 tuiles ce qui oblige à remélanger inévitablement la défausse pour le 12ème tour


    Scores de la partie :

      Tuiles bonus Cases occupées Cadeaux Total
    Romain 8 13 8 29
    Greg 8 13 6 27
    Ludo le gars 11 13 7 31

    Note du jeu : 15 / 20

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    MESOPOTAMIEN :

     
    Finir avec un Mesopotamien, attaqué à 2 heures du mat' passé, il fallait vraiment être bien entouré pour ça... Bon, ben une fois la règle avalée, le jeu se déroule heureusement de manière fluide et sans souci. Ici, on peut voir deux de mes ouvriers en train de transporter du bois en prévision de construction de huttes futures, ainsi qu'un autre chargé de pierre, laquelle sert soit à ériger un lieu saint (utile pour augmenter son mana actuel) soit à faire une offrande au dieu (rentable pour augmenter sa capacité maximale de mana)...
     

    Vue de dessus, le jeu est certes esthétique mais il apparaît surtout fouilli. On aura aussi cette impression en jouant, rassurez-vous. Autre impression de jeu, à confirmer : on sent que si chacun optimise à mort personne ne pourra vraiment passer devant. Et pour bloquer les autres, ben c'est pas gagné du tout... Le seul moyen est de piquer ses denrées mais il faut être plus nombreux que lui et comme ,dans ces cas-là, on a tendance à assurer le coup...


    Le rendu est vraiment agréable pour les yeux, ça c'est clair ! Pour le moment, seul un ouvrier est présent au temple du centre, un des miens, et il s'apprête à livrer son premier jeton sur les 4 requis pour l'emporter.

    Une vue générale, un peu après, alors que rouge va livrer à son tour. On remarquera la concentration de pièces vertes à gauche et rouges à droite, chaque camp ainsi groupé se trouvant renforcé en cas de tentative de vol de ressources.

    La partie a maintenant bien avancé : Audrey et moi avons livré 2 jetons chacun (mais j'ai livré celui qui requiert 6 points de mana, ce qui me place un peu en avance), alors que Cécile n'en a pour l'instant livré qu'un seul.

    Une vue de la configuration finale de la partie, permettant d'admirer le splendide matériel. Ma stratégie de livraison des gros jetons d'abord, couplée à l'augmentation rapide de mon mana (livraisons de pierres au dieu), a fonctionné et je ne vois pas trop comment jouer autrement que comme ça pour espérer quelque chose dans ce déroutant jeu...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La qualité du matériel, évidemment
    - La simplicité de résolution des déplacements, conflits, transports

    On a moins aimé
    - Les cartes spéciales apportant un chaos incroyable
    - Le manque de pertinence des écarts de valeur entre les jetons (on a du mal à voir à quoi celles-ci servent, un peu comme dans Zombies)
    - La grosse difficulté pour bloquer/gêner ses adversaires
    - Le système fixe de fin de partie : livrer 4 jetons (pas très fun et très linéaire)


    Scores de la partie :

    Audrey (bleu) : 6 (2+4)
    Cécile (rouge) : 11 (4+7)
    Ludo le gars (vert) : 19 (2+4+6+7)

    Note du jeu : 13 / 20

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  • Dernier jour de nos vacances, avant le retour le lendemain, et nous souhaitons consacrer une partie de celui-ci à la pratique de jeux avec nos gones. On commencera donc par la découverte de Los Mampfos, un jeu dans la lignée de Pick a Dilly, nous poursuivrons par une toujours sympathique (et attendue par Maitena) partie de Monstro'Folies, avant de clôturer nos vacances, le soir, par une partie de Mauer Bauer, simple et accessible pour terminer tranquillement...

    LOS MAMPFOS :

     
    Ah, il est content le gamin ! Voilà qu'il nourrit l'âne marron, puisqu'il a pioché une carte sur laquelle figurait cet âne et la quantité de jetons d'avoine à lui donner (au choix du joueur)...
     

    Un peu plus tard, ce même âne marron fait ses besoins, suite à la pioche d'une carte multicolore où l'on pouvait choisir quel âne allait s'y coller. Auparavant, chacun a à se positionner sur la couleur d'avoines qu'il souhaite récupérer dans les besoins émis (un disque et une flèche sont à la disposition de chaque joueur)...


    Maitena aide l'âne gris à faire ses petits cacas, sous l'oeil protecteur de son père ;-) Visiblement, le jeu plaît beaucoup aux enfants, un peu moins à nous, adultes, qui le trouvont fort répétitif et longuet...

    L'un des plus gros excréments de la partie : 16 jetons d'avoine émis, et comme je suis le seul à avoir estimé que le orange était bien représenté, j'engrange le gain des 4 jetons présents...

    Tristan a pioché la carte de fin de partie et il décide de l'ordre dans lequel nous allons décompter chaque âne. Ici, sur son disque, il a choisi de se placer sur l'avoine jaune... Au niveau tactiques de jeu, il me semble en dégager 2 assez précises : la première basée sur une mémorisation d'une seule couleur au travers de tous les ânes, la seconde basée sur la mémorisation de toutes les couleurs d'un seul âne... J'ai surtout misé sur la première.

    La partie est terminée et on peut mesurer la différence entre un jeu d'adultes et un jeu d'enfants. Là où Julie et moi avons essayé de diversifier la couleur des jetons d'avoine à destination des ânes, Tristan et surtout Maitena ont placé le plus souvent des jetons de la même couleur dans la bouche des ânes (exemple : 5 bleus d'un coup !). Cela a été d'autant plus dur pour eux lorsqu'il a fallu voter avec les disques (bien rares ont été les moments où ils étaient seuls sur la couleur)...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le matériel somptueux
    - Le thème décalé totalement addictif pour les enfants
    - La possibilité d'y jouer avec les plus jeunes

    On a moins aimé
    - Le surplus de matériel pour un jeu finalement très simple
    - La répétitivité des tours et la longueur de la partie (on devrait s'arrêter quelques tours plus tôt)
    - La non obligation de voter pour la couleur majoritaire dans les ânes (le hasard fait parfois bien les choses)


    Scores de la partie :

    Julie : 18
    Tristan : 17
    Maitena : 14
    Ludo le gars : 24

    Note du jeu : 12/ 20

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    MONSTRO'FOLIES :

     
    Le premier monstre de ma composition : une langue, un trou, une chaîne et des doigts aux mains. A noter que seule Maitena joue avec nous, car pour Eléna et Tristan ce jeu est trop difficile : rapidité, lecture, devinette des critères des autres...
     

    Quel talent ce cousin ! Les yeux fermés, suite à un gage idiot présent sur la case de son pion, il parvient néanmoins à construire un monstre assez facilement identifiable (nous trouverons les 4 critères le composant)...


    Mon second monstre de la journée : un chapeau, à nouveau une langue, des plumes et des pattes palmées. Un air basque mon oeuvre, non ?

    La phase de devinette est très animée ! Ici, Maitena est en train de remettre ses cartes aux joueurs qui identifient des critères de son monstre (elle s'en sort de mieux en mieux !)...

    Votre serviteur au cours de sa première réalisation de monstre avec un gage à la con : les 2 poignets liés ! Pas facile...

    Et pourtant, le résultat est là et bien là : une langue (encore !), une longue queue et 2 autres critères que j'ai oubliés. N'empêche, comme il est d'usage à présent, tous les critères de mon monstre auront été trouvés !

    Deuxième réalisation avec gage : les yeux fermés, à mon tour ! Le cousin, à moitié mort de rire, ne peut pas s'empêcher d'immortaliser cet instant, le fourbe...

    Il serait faux de dire que je ne suis pas fier de mon oeuvre réalisée les yeux fermées : un monstre avec une carapace, un nez, des gants de boxe et un balai (tous trouvés !).

    Comme le stipule la règle en cas d'égalité, une finale doit opposer ceux qui parviennent dans le même tour sur la case d'arrivée. C'est pourquoi les deux cousins, lors de 45 secondes d'une intensité rare, vont tenter de réaliser le plus jolie monstre !

    La partie est terminée et les votes de Maitena et de Julie ont consacré mon oeuvre patamodelesque : un monstre terminé à la longue queue avec masse d'armes, alors que Laurent n'a pas pu achever le sien, s'imposant trop de détails visiblement...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le fun généré par ce jeu : quel plaisir de retomber en enfance avec la pâte à modeler !

    On a moins aimé
    - L'énoncé des critères à la criée, favorisant les plus âgés


    Scores de la partie :

    Julie (orange) : -8
    Maitena (bleu) : -9
    Laurent (violet) : arrivée (vote : 2)

    Ludo le gars (vert) : arrivée (vote : 6)

    Note du jeu : 13/ 20

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    MAUER BAUER :

     
    La partie a débuté depuis plusieurs tours, déjà, et chacun semble avoir trouvé sa manière de jouer. On remarquera la prédominance des tours noires sur le plateau...
     

    Julie s'aperçoit avec effroi qu'elle a confondu les tours grises avec les noires (d'où les placements extrêmement nombreux de ces tours). On verra plus loin que cela n'aura que peu de conséquences finalement...


    Le premier royaume terminé pour cette partie : de taille 1 case, il pourrait tenter certains de jouer une carte de tours noires avec murs (mais pas moi ;-) ...

    Laurent paraît bien dubitatif devant les cartes de sa main : s'il avait les miennes quelle serait sa tête ?

    Une vue générale du plateau, mettant en évidence l'avance importante de Laurent sur la piste, à ceci près qu'il a joué plus de cartes que Julie ou moi...

    Une petite vue de ma main de cartes à quelques encablures de la fin de partie : on comprendra que je souffre de mon tirage de cartes (aucune carte avec des tours entourant des royaumes alors que le moment est venu d'en jouer un max :-(

    J'achève la partie en plaçant le dernier palais, sachant très bien que sinon c'est Julie qui s'en chargera. Je suis très loin, certes, et je maudis encore ces fichus tirages de cartes (une variante sera testée la prochaine fois) mais l'essentiel est ailleurs...

    Julie couine couine couine... en raison de la victoire de Laurent qui se joue d'un point, un petit point qu'il obtient via sa seconde carte finale : un décompte extérieur aux royaume d'une maison jaune. Julie doit encore couiner pas loin...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La simplicité du jeu
    - La qualité très agréable du matériel

    On a moins aimé
    - Le hasard de la pioche des cartes objectifs, donnant l'impression si l'on est malchanceux de vivre la partie à l'envers (les cartes tours fermées au départ, les cartes extérieures à la fin)


    Scores de la partie :

    Julie (rouge) : 103
    Laurent (bleu) : 104
    Ludo le gars (vert) : 91

    Note du jeu : 15/ 20

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  • Tchernobyl : 26 avril 1986.
    20 ans.

    En guise de commémoration, nous voulions faire une partie de Müll + Money, le meilleur jeu allemand qui aborde le thème des dérapages liés à l'exagération industrielle lorsque les profits sont le seul objectif des capitalistes que nous sommes. Une partie superbe, ce soir, mais un gros mal-être quelque part...

    MÜLL + MONEY :

     
    La partie peut débuter : chacun a son pion usine placé dans la case 14 M$ / 5(00) ouvriers et les 4 premiers lots de cartes sont constitués. C'est déjà bien excitant comme jeu, ça revient doucement et c'est très agréable...
     

    Allez hop, voici ma stratégie initiale : vendre le double de matières premières (c'est-à-dire 10) afin de les acheter moi-même (11 millions quand même) et de ne plus manquer de matières premières par la suite en essayant de diminuer mes besoins dans ce service...


    L'ambiance est très studieuse et les louanges pleuvent de la part de Laurent, qui se prend vraiment au jeu. Si l'on observe nos plateux individuels respectifs, on verra que Julie est la principale victime de ma main-mise sur les matières premières...

    Une vue générale de la situation : Julie mène le bal sur le plateau commun, Laurent est le plus à l'aise sur l'innovation de ses services et je suis le plus dépensier (matières premières) ce dont témoignent mes 2 emprunts de 10 Millions de $...

    Mon plateau individuel est très déséquilibré : je n'ai besoin que de 2 tonneaux pour produire et j'en ai une douzaine en attente dans mon silo. On remarquera que mes déchets flirte avec la zone dangereuse, mais là-dessus je ne suis pas le seul...

    La partie est terminé et Laurent est le seul à n'avoir pas pu rembourser ses coûteux emprunts. Ceux-ci, à mon avis, lui ont servi à innover un maximum, mais sans qu'il les rembourse, ils le plombent le cousin...

    Le plateau de Julie est assez étonnant : des matières premières qui débordent (payées peu chères sur la fin, car seule elle en a besoin), des déchets qui l'empêchent de produire et des services bien peu améliorés. Reste à connaître l'état de ses finances... surtout que c'est elle qui a terminé la partie, convaincue qu'elle ne pourrait pas faire mieux si la partie se poursuivait (pas de production possible).

    Mon plateau individuel en fin de partie : une bonne utilisation de mes matières premières finalement (j'en avais encore 6 au cas où), des services améliorés moyennement, des déchets dans le jaune mais des finances correctes (production du dernier tour). Ma plus grande satsifaction : avoir réussi à rembourser mes 2 emprunts sans que cela n'entrave trop mon développement !

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La fluidité générale du jeu, liée à une tension permanente
    - Le système de lots de cartes, jouissif
    - La rapidité saignante de la fin de partie

    On a moins aimé
    - Le possible moindre intérêt d'améliorer ses besoins en personnel : on peut assumer les frais pour une quinzaine de tours sans que cela ne semble préjudiciable à son développement


    Scores de la partie :

      Rendement Services Capital Emprunts Total
    Laurent (jaune) 18 26 3 -20 27
    Julie (rouge) 18 12 6 0 36
    Ludo le gars (vert) 17 14 9 0 40

    Note du jeu : 16/ 20

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