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    Le père Vincent, l'un de nos réguliers participants à nos soirées ludophiles, vous propose sur son site un article consacré aux jeux trouvables en brocante.

    Cela se passe ici : http://vdetroyat.free.fr/jeuxbrocante.htm et je ne peux que vous conseiller une petite visite chez ce sympathique joueur régional...


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  • RailRoad Dice 2 doit être un bon jeu. Doit être hein... En effet, lorsque nous l'avons découvert nous avons commis pas moins de 3 erreurs de règles !!! C'est ainsi que nous avons :
    - autorisé la conservation des dés inutilisés entre les tours,
    - considéré des transports de passagers égaux à la grande valeur des cartes Locomotives,
    - ré-alimenté seulement d'un jeton marron chaque tuile de terrain, sans tenir compte du nombre de gares.

    C'est pourquoi je ne pense pas inutile de fournir une aide de jeu à tous les joueurs qui voudraient s'y lancer...

    Le lien : http://lgimet.free.fr/Aides/AideRailRoadDice2.pdf

    Bonnes parties ;-)


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  • Plato est un magazine de jeux tout récent, tout beau, tout frais. J'en veux pour preuve leur très sympathique article intitulé "Classiques vs. alternatifs" publié dans leur numéro 2 de janvier. Dans cet article, que j'ai pris un très grand plaisir à lire, le journaliste propose un très pertinent croisement entre les jeux classiques connus de tous, comme le monopoly, le pictionnary ou encore le jeu de l'oie, et d'autres beaucoup plus récents et nettement moins connus du grand public tels que que Monstro folies, Quoridor ou Carcassonne. L'idée, toute simple, mais il fallait y penser, est d'associer un jeu classique à son pendant actuel et moderne.
    Juste un exemple, afin de ne pas trop déflorer l'article et vous donner envie d'aller le lire : vous connaissiez Les petits chevaux mais connaissez-vous Les évadés de Carthagena ? L'auteur de l'article propose même deux autres aletrnatives : China Moon et Gouda Gouda.

    Un très bon article, très habilement conçu, où l'on mesure toute l'évolution du jeu de société. Un angle de vue particulièrement intéressant.

    Plato est diffusé en Belgique et dans certaines boutiques spécialisées de France (notamment le jeu Descartes de Lyon - métro Ampère), ou disponible sur abonnement.
    Le site officiel : http://www.plato-magazine.com

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Et une soirée jeux ludophile de plus, et de nouveaux bons jeux pratiqués ce soir. Des soirées de bonne qualité en ce moment, avec des retours sur des jeux pas forcément à la pointe de l'actualité mais qui restent des valeurs sûres.
    Ce soir, donc, la découverte, coup de coeur pour moi, de That's life, le jeu du duo Kramer / Kiesling nominé contre toute attente au Spiel des Jahres en 2005 (il était alors strictement inconnu de 99,9 % des joueurs). Un bon jeu de parcours, qui alterne avec bonheur entre la chance, la prise de risque, la tactique et l'ambiance. Une bonne surprise.
    Une partie de "j'y reviens après quelques années" de Mexica, le troisième opus de la prodigieuse série Tikal / Java / Mexica, du même duo que précédemment. Décidément, quand on aime... Un p'tit lien vers ma seule et unique partie précédente : http://lgimet.free.fr/Parties/Mexica190103.htm.
    Enfin, pour clore la soirée, une partie du très américain Buy low Sell high, la réédition 2005 du Palmyra de Knizia. Le thème boursier est très convaincant et le jeu, bien que froid voire glacial pour certains, constitue une belle surprise pour moi. Le seul reproche, mais alors balèze hein, est que le jeu est moche de chez moche, jamsi vu aussi moche de ma vie. C'est la parole du soir, d'ailleurs ;-)
    En clair : une soirée particulièrement sympathique où nous avons joué toutes et tous à des jeux très agréables.

    THAT'S LIFE :
    Nadège (orange) : 10 (0 tuile chance)
    Anita (bleu) : 10 (1 tuile chance)
    Sylvain (rouge) : 14 (1 tuile chance)
    Jérôme (jaune) : 25 (2 tuiles chance)
    Nicolas (noir) -15 (0 tuile chance)
    Ludo le gars (vert) : 11 (2 tuiles chance)

    Pour notre première partie, nous jouons sur le parcours standard, avec les règles standards, exceptées celle qui dit que nous pouvons jouer un garde depuis n'importe quelle case où se trouve aussi un pion d'un joueur (pas seulement si on y est soi-même). Cette erreur, imputable à notre nouvelle adhérente Anita, explicatrice en chef de la règle, n'est pas très grave en somme, mais on peut supposer que le jeu devient un peu plus tactique en l'utilisant...  That's life se classe dans la catégorie des jeux de hasard où l'on croit pouvoir jouer de tactique... Et on a bien raison car c'est ce qui fait le sel du jeu : se sentir plus malin que ses voisins de par des déplacements mieux négociés ;-) Cette photo, prise en début de partie, alors que chacun a relativement peu avancé, permet de voir que la plupart des joueurs tentent de jouer alternativement leurs 2 pions (alors que j'essaie de n'en jouer qu'un, afin de filer seul devant et récolter des tuilles plus facilement). A voir si cela marche...
    Jérôme, qui a ramassé 2 tuiles chance, tente de s'adjuger la tuile -10 qu'il convertira ainsi en +10. Je fais de mon mieux pour me mettre sur route et l'empêcher de repartir seul des tuiles de valeur élevée (j'ai moi aussi 2 tuiles chance à rentabiliser)... Une vue de la fin de partie, largement remportée par Jérôme, lequel rigolait au départ en comparant ce jeu au jeu de l'oie et qui reconnaît, à la fin, qu'il est plutôt sympa et bien réussi. Et encore, il devrait très largement se bonifier avec la "vraie" règle de déplacement des gardes, voire l'utilisation des variantes...

    Note du jeu : 15 / 20
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    MEXICA :
    Anita (orange) : 104 (12 avant le décompte 1 + 32 du décompte 1 + 3 avant le décompte 2 + 57 du décompte 2)
    Nicolas (jaune) : 102 (8 + 27 + 6 + 61)
    Ludo le gars (blanc) : 118 (8+ 37 + 14 + 59)

    Les règles ont été expliquées en une vingtaine de minutes, bien soutenues par les précieux cartons de résumé, et la partie début donc avec Nicolas en premier joueur, lequel fonde un premier quartier de taille 3, suivi par votre serviteur en haut à droite du pateau, par un quartier de taille 11 et Anita par un quartier de taille 8.  Après quelques tours, il s'avère que Nicolas et Anita font la course à la fondation de quartiers, en bas du plateau, alors que je me suis isolé en haut à droite. Résultat : je les rejoins par téléportation, afin de venir les chatouiller en majorités de bâtiments, car je suis persuadé de l'importance d'être un peu partout surtout lors de la première manche.
    Une vue en fin de première manche : par un retour au centre, dans l'une des 4 cases de départ, j'ai réussi à emmagasiné 5 points supplémentaires, tout comme Anita qui m'y a suivi sans pouvoir, du coup, blinder sa présence en bâtiments dans le quartier nord/est que j'avais fondé au tout du début du jeu. C'est Nicolas qui trinque et qui se demande s'il ne va pas tarder à balancer ses lunettes sur le jeu, histoire d'achever la partie par un geste de mauvaise humeur ;-)))  Certes, contrairement aux 2 autres jeux de la série Tikal et Java, où le matériel tout de bois coloré est véritablement somptueux, nous avons ici affaire à des bâtiments en plastique. Mais, bien franchement, qui oserait dire que le rendu n'est pas particulièrement esthétique ? A noter que lors de la seconde manche, les tensions liées à tout ce que l'on voudrait faire (fondations, bâtiments, ...) à son tour génèrent une partie fantastique...
    La seconde manche est très intéressante, car bien sûr on veut être partout (et parfois un bâtiment de taille 1 permet de s'assurer une précieuses majorité), mais on a besoin également des points accordés à celui qui fonde le quartier. A noter que l'on n'a jamais réussi à marquer des points parce que son mexica se trouve dans un quartier en cours de fondation par un eautre joueur... Une vue en fin de partie, juste après les décomptes effectués. On remarquera que lors de l'avant-dernier tour, j'ai construis ostensiblement au centre (quartier créé mais non fondé de taille 13) afin de me garantir sa majorité. Lors de l'ultime tour, j'ai pu, donc, aller récupérer ma majorité dans le quartier nord/est, ce qui me donne un gain de 5 points tout en faisant perdre 5 points à Nicolas et 3 à Anita. Belle partie...
    Pendant ce temps, sur une autre table, le premier opus de la série, Tikal, en présence de Sylvain, Jérôme et Nadège. Et dans le même temps, sur une troisième table, le second opus de la série, Java, en présence de Mauricette, Philippe et Thomas. Y'a bon Kramer !!!

    Note du jeu : 14 / 20
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    BUY LOW SELL HIGH :
    Jérôme (blanc) : 120 (66 avant l'encaissement final + 54 d'encaissement final)
    Sylvain (violet) : 127 (79 + 48)
    Nicolas (noir) : 125 (25 + 100)
    Ludo le gars (bleu) : 144 (87 + 57)

    La partie débute à peine, après une explication de règles douloureuse pour mes acolytes (Sylvain est carrément stone d'ailleurs ;-). Le système de simulation boursière est très ingénieux : à son tour, soit on peut acheter ou vendre un exemplaire maximum de chaque produit, soit deux d'un seul type. Et comme c'est l'offre et la demande qui font le marché, on est sans cesse partagé entre acquérir et vendre... Une vue en fin de première année (sur 3). Au centre du plateau se trouvent 13 cartes, lesquelles ont été placées par les joueurs en fin de chaque tour. Ces cartes rendent compte des rumeurs qui ne manquent pas dans l'univers de la bourse et, une fois l'année finie, celles qui sont encore en place sont appliquées : gain de dividendes, ré-évaluation des cours d'un type de produits, ...Très fin système qui influence sa manière de jouer...
    La première manche a eu pour effet de rendre les technologies partciulièrement performantes : les 3 pièces restantes avaient été placées dans la zone 30. Aussi, en tout début de seconde manche, j'ai vendu 2 exemplaires de ce produit pour un total de 28 + 26 = 54 $. Comme le vainqueur, en fin de partie, est le plus riche, il faut savoir vendre quand les cours sont hauts... Une vue en fin de seconde manche. Il apparaît que je suis en tête des capitaux emmagasinés avec près de 70$, suivi de Sylvain à environ 30 $, Jérôme à 45 $ et Nicolas à 70 $ (autrement dit, il a la redoutable somme de 0$ en poche ;-) Mais attention, ne nous moquons pas trop, car le bilan se fera en fin de partie lorsque seront vendus tous les produits acquis précédemment, et là il n'est pas mal (5 ou 6 pièces de pétrole)
    Une vue en fin de troisième année, avant que l'on n'ait vendu nos produits achetés précédemment. Pour le moment, je suis clairement en tête. La partie est  véritablement terminée, puisque chacun a vendu, à tour de rôle, les produits encore à sa possession et au cours de marché (très fin système puisqu'il faut choisir quoi vendre sachant que les joueur suivants vont faire de même). A noter que ma victoire est aussi due à mon anticipation finale pour être seul à vendre de la technologie lors de cette fin d'année...

    Note du jeu : 16 / 20
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  • Dans la série "je poursuis mon évangélisation autour des jeux mythiques", je propose ce soir à Sylvain de découvrir le monstre sacré Puerto Rico ! Une fois les règles expliquées, la partie débute rapidement et se jouera en un temps record (1 heure 15 environ, ce qui chez nous est un véritable exploit).

    PUERTO RICO :
    Julie : 24 (12 PV + 12 de bâtiments + 0 de bonus)
    Sylvain : 36 (28 + 8 + 0)
    Ludo le gars : 47 (37 + 10 + 0)

    A 3 joueurs, ce jeu a le mérite d'autoriser une gestion sereine (il y a assez de bâtiments pour tout le monde) et d'offrir donc une bonne configuration dans le cadre d'une initiation. Sylvain, armé de son inévitable bière, marque de fabrique ludophile ;-) apprécie fortement le jeu et en mesure toutes les possibilités tactiques et les implications de ses actions... Le moment charnière de la partie : alors que j'ai misé sur l'acquisition rapide d'argent (rôles bonnifiés) et la production de maïs, j'achète un port au bout de 6 ou 7 tours, sans être sûr de sa pertinence. En fait, cet achat sera une vraie source de gain de points de victoire lors de nos innombrables exportations. A noter que c'est la première partie que nous jouons sur la magnifique version francisée des tuilles...
    Cette partie n'aura rien eu de "classique" si tant est que le jeu puisse l'être ;-) En effet, le marchand n'a accueilli que 3 tonneaux en tout et pour tout, le capitanât a été pris souvent juste avant de produire, la partie s'achève aux points de victoire alors que nous croyions que cela se produirait aux colons (lors des 6 ou 7 premiers tours, le rôle a été choisi systématiquement, ce qui a conduit à une baisse considérable des effectifs). Une vue du plateau individuel de Julie, complètement passée à côté de la partie, en raison de la complémentarité des intérêts de Sylvain et moi. J'ai souvent exporté seul ou en compagnie de Sylvain, sans que Julie ne puisse charger ses indigos, puis lui ou moi avons produit, sans que Julie n'ait eu le temps d'alimenter sa fabrique de café en colons. A noter que Julie n'a pas eu non plus beaucoup le temps de rentabiliser ses 2 carrières, pas plus que d'alimenter sa forteresse. En clair, elle a été largement prise par le temps.
    Une vue du plateau de Sylvain, assez rentable, mais qu'il n'a pas assez exploité (il aurait pu profiter, par exemple, de la diversité de ses plantations pour acquérir une manufacture source de précieux doublons). Mais pour une première partie, il s'en est redoutablement bien tiré, sans avoir été embarqué dans une déroute liée à une vision trop à long terme (et là,il n'y aurait pas eu de salut)... Une vue de mon plateau individuel, où ma monoculture de maïs et mon petit tonneau régulier de sucre ont fait des malheurs, combinés à mon judicieux port. En effet, ce dernier m'a rapporté au bas mot 7 ou 8 points de victoire. On notera que l'extrême rapidité de la partie a été générée par l'accumulation des exportations et que cette stratégie s'est avérée aujourd'hui payante. Mais comme les vérités sur ce jeu se contredisent à chaque partie..... ben vivement la prochaine !

    Note du jeu : 20 / 20
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