• A nouveau, une grande journée, de jeux de société en Calade ce week-end avec notre thématique ludophiles auotur du "Pognon !". Evidemment, le Monopoly était là... mais on n'y a pas joué ;-), ainsi que de très très nombreux autres jeux, plus séduisants dirais-je...
    En ce qui me concerne, cinq jeux au programme :
    - Chicago Express, pour démarrer, parce que ce jeu avait eu une bien bonne saveur en 2008,
    - Gold Connection, pour poursuivre, avec un jeu nettement plus light et fun, mais ça fait du bien aussi,
    - Money, parce que c'est clairement le jeu le plus dans le thème de la journée !
    - Dschunke, même si le rôle de l'argent y est plus artificiel et secondaire, mais le jeu est si bon...
    - Last Will, mon immense déception de la journée, car si le thème m'attirait plus que tout, son système de jeu m'a tué la tête et éclaté mes dernières neurones de fin de nuit...

    Allez, je vous raconte tout ça...

     

    CHICAGO EXPRESS : 

     

      Chicago Express est une sorte d'Imperial, c'est-à-dire un jeu où l'on dépense éhontément l'argent de compagnies privées pour maximiser ses propres profits ! Ici, on voit les 4 compagnies de trains initiales...   
     


      Le plateau de jeu, fort grand et agréable, permet une bonne vision d'ensemble. Petit bémol : le manque de lisibilité des icônes sur les cases...



      En début de partie, une action de chaque compagnie est mise en vente et, comme nous sommes 5 attablés, l'un de nous n'en a aucunje (c'est Fabrice)...  


      Les intérêts communs commencent à se créer et ça parlemente et parlote pas mal...   


      Les compagnies progressent vers Chicago, dont l'atteinte fera augmenter considérablement leur valeur. A noter que les compagnies n'ont ni le même nombre de wagons ni le même nombre d'actions. Par exemple, la rouge n'en a que 3 et Fabrice en a acquis 2, Franck 1 (il couine : c'est lui qui avait initié son développement) !     


      La partie va vite, c'est bien. Les 3 roues d'actions permettent un jeu fluide et très interactif, c'est bien aussi. Et le coup de deux roues au bout sur trois pour déclencher l'obtention des dividendes est tout bonnement royal...   


      Est-ce que la compagnie rouge sera bel et bien la première à rallier Chicago ?   


      Fabrice développe la compagnie rouge en y plaçant une maison... 


      Quoi ? Mais qu'est-ce ? La compagnie bleue se sent des ailes ? Il faut dire que Pierre, puis moi-même, puis Tristan avons posé 3 wagons successifs, étant liés depuis peu par le même intérêt ! Ca carbure dans des cas comme ça !!!  


      Et voilà, démonstration est faite qu'on peut trouver des moyens de contrer ce qui paraissait incontrable dans ce jeu. Un bon point. En même temps, c'est ce même point, lié à la configuration 5 joueurs, qui fera râler notre ami Franck...    


      Une fois atteinte, Chicago fait monter la valeur de la compagnie bleue de 7 et lance dans le garnd bain la compagnie noire : la Wabash... A noter que cette dernière n'a que deux actions disponibles et que Franck s'en mord encore les doigts, sûrement, d'en avoir acheté une pour 7...     


      La partie ne va pas tarder à arriver à son terme et on sent bien que ça couine de toute part...   


      Franck doit encore m'en vouloir d'avoir mis en vente la seconde action noire, ce qui provoque à coup sûr la fin de partie dans pas longtemps et l'oblige à l'acheter pour ne pas que son revenu soit divisé par deux ! Il surcouine sur ce coup et on l'aime comme ça notre Franck... ;-)))   


      Deux roues d'actions sont arrivées à leur terme, ce qui arrête le jeu, avec un dernier versement de dividendes...   


      Mes quatre adversaires, détenteurs des 5 actions vertes (deux pour l'un et une pour chacun des autres), auraient vraiment dû s'entendre un peu mieux car, avec plus de $30 en réserve, on peut quand même se dire que la compagnie verte a été gâchée...


      Mes gains, une fois la partie achevée, avec en haut mes deux seules actions achetées : une jaune puis une bleue. C'est assez incroyable que je puisse gagner avec aussi peu d'investissements, mais comme on paie avec l'argent qui nous permet de gagner, il faut aussi savoir acheter à pas cher ou s'abstenir...   

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La fluidité permanente du jeu,
    - Les intérêts communs qui se font et se défont, avec le plus souvent envie que les autres fassent ce qu'on a besoin de faire ;-) un peu à la Gipsy King à 4 ou 5,
    - Les dividendes versés à chaque fois que deux roues sont au bout.

     

    On a moins aimé
    - Le manque de lisibilité des icônes sur les cases,
    - La volonté d'ancrage thématique (la Wabash), compliquant le jeu et n'apportant pas vraiment de challenge (ou alors on ne l'a pas vu).

     

     

    Scores de la partie :

     

    Tristan : $42
    Franck : $39
    Fabrice : $39
    Pierre : $46

    Ludo el gars : $51

     

    Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20


    Durée de la partie : 1 heure 45 minutes

     

     

     

     

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    GOLD CONNECTION : 

     

      Sid Sackson avait, en son temps, créé moult bons jeux, dont le fameux Can't Stop. Ce qu'on sait moins c'est qu'il avait commis un autre jeu de "Stop ou encore" : Gold Connection. Lors d'une thématique comme aujourd'hui, sur le thème de l'argent, il aurait été franchement malvenu de ne pas y rejouer...    
     


      Le jeu est tout bête mais bien couinant, puisque le but est de s'enrichir plus que ses petits camarades, tous cambrioleurs de banques émérites... L'idée est que plus on avance, plus on collecte et plus on prend des risques !



      Voici la disposition initiale des 14 coffres des 84 lingots numérotés et de nos positions initiales (Tristan en blanc, Franck en violet, Gérard en gris et votre serviteur en marron).


      Petit rappel du fonctionement : à son tour on avance sa flèche d'autant de coffres que souhaité puis on annonce les lingots que l'on souhaite voler, ensuite jet de deux dés avec l'obligation de réussir un jet de dés au moins égal à la somme des lingots visés + distance d'avec le coffre de départ. Et on recommence si on réussit, ou pas...      


      Petite vue après un tour plein, c'est-à-dire 4 tours de jeu, sachant que la partie en comporte 36...     


      Comme toujours, la partie est fluide, très sympa, avec un zeste d'emballement propre à ce type de mécanisme...   


      Ah, enfin, je collecte quelques lingots. Ceux-ci sont temporairement placés sur le haut de ma valise, sachant que si je m'arrête, je les placerai à leur place...   


      Gérard se prend clairement au jeu, ce qui ne m'étonne aucunement, tant j'étais convaincu que ce style de jeu lui conviendrait parfaitement... 


      La mi-partie est atteinte...   


      Les deux joueurs se disputant la victoire en pleine discussion... 


      Tristan, et moi aussi par la même occasion, est vraiment loin pour espérer quelque chose. Il tente un ultime tour de folie et, le pauvre, n'est pas payé ! Alors qu'il vient de réussir à chiper le 5 et le 6 de Gérard, en réussissant un risqué mais formidable jet de dés, il rate lamentablement le suivant (le deuxième sur trois), celui-ci ne réquérant que 4 ou 5 !!!     


      Du coup, la partie s'achève sur la victoire sans surprise de mon paternel, alors que la valise de Tristan est assez vide... Mais bon, je ne fanfaronne pas, la mienne n'est guère mieux...   


      La valise de Franck, lequel n'a pas assez attaqué Gérard sur les derniers tours pour espérer quelque chose...   


      La valise de notre vainqueur du jour, Gérard, avec pourtant aucune série complète...   


      Ma valise, une fois la partie achevée, avec une série complète réussie au tout dernier moment et qui sauve les apparences...   


      Le plateau général une fois la partie achevée...   

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le fun du jeu, basique, mais terriblement efficace,
    - Le côté méconnu du jeu, ce qui m'incite, parfois, à le faire découvrir...

     

    On a moins aimé
    - La relative longueur de la partie, ce qui peut inciter à créer une variante (voir ci-dessous).

    Variante pour raccourcir le jeu
    Lorsqu'un joueur a rempli deux séries complètes ou que trois l'ont été en tout autour de la table, on attaque un dernier tour de jeu et c'en est terminé

     

     

    Scores de la partie :

    Tristan (blanc) : 13
    Franck (violet) : 27

    Gérard (gris) : 49
    Ludo le gars (marron) : 33 

    Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20


    Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

     

     

     

     

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    MONEY : 

     

      Money est le jeu d'argent par excellence : uniquement des billets en 7 monnaies différentes (3 de valeur 20, 3 de 30, 1 de 40, 1 de 50 et 1 de 60) + 6 cartes pièces d'or (de valeur 10)... 
     


      On a affaire à un jeu bizarre, étonnant, puisqu'à chaque tour on propose face cachée un lot de billets de son choix, lequel sera échangé soit contre le lot de gauche ou de droite de la pioche, celui d'un autre joueur ou encore on le remet dans sa main !



      L'idée est de se constituer des séries dans une même monnaie, sachant que seules celles qui atteignent 100 seront comptabilisées... Entre 100 et 200 de valeur, on score l'excédent par rapport à 100, au-dessus de 200 on score la valeur entière. Dernière astuce : les 3 cartes 20 et les 3 cartes 30 rapportent un bonus de 100 si elles sont possédées...  


      Le jeu déroute vraiment mon gone, surtout parce que ce n'est jamais facile d'évaluer si on n'y perd pas plus qu'on y gagne à chaque offre proposée... Et puis, remettre en circulation une carte 20 ou 30, c'est prendre le risque que l'un des autres réalise un bonus de 100... Avoir une double utilisation des cartes monnaies (pour acheter et pour scorer) est très tendu. Du vrai Knizia...  


      Dernier tour de cette sympathique partie, avec, étonnamment, que des cartes euros de part et d'autre de la pioche épuisée...     


      Vue générale de nos séries respectivement construites. Je me voyais bien avec ma série complète de livres sterling (valeur de 500), mais je déchante lorsque je me rends compte que Franck en a réussi deux...   

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La simplicité efficace du matériel, constitué uniquement de billets de banque,
    - L'originalité vicieuse de la règle puisque les billets servent autant à payer qu'à scorer, un peu comme dans For Sale de Stefan Dorra ou San Juan de Adnreas Seyfarth,
    - Les scores qui peuvent être étonnants une fois la partie achevée...

     

    On a moins aimé
    - La relative difficulté à contrôler ce qui va arriver.

     

     

    Scores de la partie :

    Tristan : 320
    Franck : 850
    Gérard : 700
    Ludo le gars : 620 

     

    Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20


    Durée de la partie : 30 minutes

     

     

     

     

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    DSCHUNKE : 

     

      Cette boîte de Dschunke ressort régulièrement depuis 2003, même si ce n'est pas hyper fréquent, mais c'est assez logique vu la qualité du jeu...    
     


      Le jeu vient d'être mis en place, avec la configuration prévue dans la règle pour 4 joueurs. François posera des palettes rouges, Franck des jaunes, Fabrice des bleues et moi-même des vertes...



      Le premier tour vient de s'achever et Franck retourne la tuile marché du second tour...  


      Le jeu est rapide, tendu à souhait, et il semble bien plaire à l'assemblée de joueurs...    


      Lors de ma première prise d'une carte spéciale, je tombe sur un lot assez étonnant : trois fois deux cartes identiques + une carte pour améliorer ses gains de cartes par tour ! J'opte pour la pose d'une palette sur la jonque de mon choix. Dommage qu'il n'y ait aucune carte de PV...     


      Voilà comment François nous fait du mal, et pendant plusieurs tours puisque personne ne prend ses responsabilités... 


      Au sourire de François, on devine que le jeu lui plaît bien...   


      Fabrice apprécie également ce jeu, vraiment très agréable... 


      Ca c'est ballot, trois mises sur les épices lors du même tour...   


      La situation générale met notamment en évidence que François dispose encore de ses 9 caisses visibles sur la jonque grise...   


      Tiens, cette fois les offres sont toutes différentes lors de la phase d'enchères cachées !    


      Nouvelle prise de carte spéciale, liée à la progression des tours de jeu, tant mieux car j'en bave ce soir, ne parvenant jamais à remporter de belles enchères et courant après ces fameuses cartes...   


      Une belle salle pleine de joueurs ludophiles...   


      Avant-dernier tour de jeu...   


      Bon, et bien je vais enfin jouer ma carte spéciale pour ajouter une palette verte, ce qui me permettra de réussir sans aucun souci ma carte d'objectif prise juste avant : au moins 5 caisses visibles dans la jonque marron et 2 dans la violette... 


      Vue générale une fois le dernier tour préparé, il ne reste plus qu'à le jouer...   


      Cette fois la partie est terminée...   


      Un beau vainqueur, avec quand même 16PV liés aux objectifs, ce qui mérite bien une petite grimace asterixesque... 

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - La beauté du matériel de jeu, hyper coloré et trsè agréable à l'oeil,
    - La fluidité géniale des tours de jeu, lesquels s'enchaînent très logiquement et sans à coups,
    - L'anticipation à avoir lorsqu'on veut placer ses palettes sur les jonques, sachant qu'on risque aussi d'en perdre le but du jeu qui est quand même de terminer le plus riche...

     

    On a moins aimé
    - Comme indiqué dans les points positifs ci-dessus, l'action de pose des palettes qui semble quand même au-dessus des autres,
    - Un chaos un poil gênant lors des enchères cachées.

     

     

    Scores de la partie :

     

      y1 y2 y fin Bonus jonques Bonus cartes Total
    François (rouge)
    10 30 37 12 16 65
    Franck (jaune)
    21 41 52 4 0 56
    Fabrice (bleu)
    14 34 41 4 0 45
    Ludo le gars (vert)
    6 21 25 16 12 53

     

    Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20


    Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

     

     

     

     

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    LAST WILL : 

     

      Pour finir la nuit, au lieu d'essayer de terminer le plsu riche, on essaiera de finir ruiné ! C'est tout le pitch de ce jeu, où notre vieil oncle, une sorte de tonton Cristobal probablement, lèguera ses biens à celui qui sera complètement fauché le premier ! J'avoue que ce thème est, à mes yeux, absolument génial... 
     


      Chacun dispsoe d'un plateau individuel sur lequel il disposera ses cartes jouées (ses propriétés et autres personnages). Comme nous démarrons tous avec 70£, il faudra être le premier à arriver à 0, sachant que l'on aura tout intérêt à réaliser les investissements les plus foireux possibles, les plus dispendieux même, juste pour voir sa fortune diminuer le plus vite possible !



      Au centre de la table, un plateau collectif, sur lequel un étalage de 8 cartes, notamment, est mis à la disposition des joueurs. Et c'est à partir de ce moment-là, je l'avoue, que je commence à souffrir : X mille symboles en tous sens sur ces cartes, avec des effets qui se cumulent, et j'en passe... Eddy nous explique les premières cartes mais je crains beaucoup pour la suite...  


      Ma main de deux cartes initiales, heureusement à peu près compréhensibles, puisque celle de gauche est une ferme qui me coûtera 15£ pour être achetée puis une action et 2£ pour être entretenue, voire 6£ si je place un cheval, au préalable, sur le rond d'action à gauche. Celle de droite me permettra de dépenser 2£ par tour par cheval placé sur mes fermes. Euh... je disais que ces deux cartes étaient assez simples... Vous suivez ?     


      Le début de partie est assez plaisant et, en tout cas, Pierre et moi sommes hyper motivés pour que le jeu nous plaise, alors qu'Eddy et Caroline, les seuls qui le connaissaient, s'attendent à une belle empoignade, au moins entre eux... 


      La première chose à faire, pendant un tour de jeu, sur les 7 maximum que comporte la partie, est de placer son pion de planification en haut d'une colonne. Ce placement, très malin d'ailleurs, détermine l'ordre du tour et les "choses" que chacun pourra faire. Très bien vu...   


      En ce qui me concerne, je me débrouille pour empocher la carte Vieil ami, celle-ci semblant forte à l'ensemble de la table, donc je me fie à cet avis...   


      Fin du premier tour, lors duquel je réussis à placer mon Vieil ami et ma ferme dans ma propriété. Le Vieil ami me permet d'avoir une action supplémentaire par tour, ce qui apparaît effectivement comme assez puissant... 


      Peu après j'ajoute ma carte me faisant dépenser 2£ par cheval dans mes fermes, ainsi que le fameux cheval dans ma ferme déjà posée...   


      Ca y est, ça calcule, ça combote, ça fait mal, très mal, à la tête...    


      Mon capital est tombé à 44£, mais, même lorsque je serai à 0, je me devrais de revendre ma ferme avant de pouvoir me déclarer en faillite... 


      Les cartes s'ajoutent, de plus en plus compliquées et imbriquées, le capital baisse, ma motivation aussi. En revanche, ce qui monte, au fil de la partie, ce sont les quolibets de mes camarades de jeu, lesquels me voient en grande souffrance mentale et ils jubilent les bougres !!!   


      Eddy et Caroline se tirent la bourre, ça c'est clair...    


      L'étalage de cartes à ce moment de la partie...   


      Ca va devenir tactique et délicat, puisque mon capital tourne autour de 10£ à présent et que je vais devoir revendre mes propriétés sans tarder...   


      Après avoir joué une carte Bal, j'utilise les 4 actions de mon tour pour dépenser 10£ d'un coup. Cela me semble être une bonne idée que de dépenser sans compter de la sorte ;-)    


      Pierre le montre moins que moi mais il souffre également du système de jeu, lui qui n'est guère plus fan des jeux à combos...   


      Dernière configuration du plateau de jeu principal au moment où la partie s'achève : fin du 6ème tour mais Eddy et Caroline se déclarent ruinés dans le même tour...   


      Les plateaux individuels de Eddy (bleu) et Caroline (violet), alors que la partie est terminée. Cela va se jouer à 1£ près entre eux !!!   


      Mon plateau, une fois la partie terminée, avec un capital final que je trouve assez bas au vu de mes difficultés à gérer correctement ma partie...  

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le thème du jeu, génialissime,
    - Le look des illustrations, très sympa, et l'ensemble du matériel proposé, fonctionnel et agréable,
    - L'icônisation de toutes les règles, en dépit de mes difficultés à bien les appréhender...

     

    On a moins aimé
    - La complexité effrayante des icônes, lesquelles s'imbriquent les unes avec les autres, pour former des effets supplémentaires compliqués à comprendre,
    - La durée hallucinante de la partie, certes parce que je l'ai beaucoup ralentie par mes incompréhensions récurrentes, mais pas seulement...
    - L'écart entre un thème fun et délirant et la mécanique lourde et hyper-complexe : ce jeu peut-il trouver son public ? ne le trompe-t-il pas ? en tout cas moi, oui :-(
     

     

     

    Scores de la partie :

     

    Pierre (rouge) : 18£ restantes
    Caroline (violet) : faillite à -12£
    Eddy (bleu) : faillite à -11£
    Ludo le gars (vert) : 13£ restantes

     

    Note du jeu (sur cette partie) : 11 / 20


    Durée de la partie : 2 heures 45 minutes

     

     

     

     

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    4 commentaires
  • Après trop peu de jeux ces derniers temps, et ce n'est pas faute d'en avoir diablement envie, voici enfin une vraie partie qui m'aura beaucoup plu... Forcément, un petit  Macao, avec mon gone, c'est toujours un grand moment très agréable...

     

    MACAO : 

     

      Ce Stefan Feld, quel auteur quand même ! Avec Macao, il nous propose clairement un grand jeu, hyper agréable, avec des parties très différentes en raison des cartes qui sortent et selon les axes stratégiques que l'on essaie...    
     


      Ayant eu la grande chance de croiser l'illustrateur du jeu lors d'un festival de BD à deux pas de chez moi, je peux vous présenter la superbe dédicace qui orne désormais ma boîte !



      Au départ, après que Tristan a choisi une carte de démarrage, j'opte pour celle qui me permettra, quand je l'aurai construite, d'être toujours sur la pile de jetons sur le mur d'enceinte. On sait jamais, ça peut servir, et ça ne requiert que deux cubes...     


      On dirait bien que Tristan se prend la tête... ;-)        


      Fin de premier tour, avec une implantation chacun (jaune pour Tristan, marron pour moi) dans la ville pour le coût d'un cube. Du coup, je reste premier pour le second tour...     


      J'ai à présent 3 cartes à construire et je suis bien gêné et je râle : je ne parviens pas à construire ma première carte prise... Je joue la stratégie "pas trop de risques quand même" en prenant des cartes avec au max 3 cubes requis... 


      Tristan alimente le péage, au début du 5ème tour, alors que je n'ai toujours pas construit ma fameuse première carte, réputée si facile... :-)   


      Mes deux premières cartes réalisées, avec la douane, facile, et l'université, laquelle pourrait bien payer en PV, pour peu que je me mette à construire plus de cartes...


      A mi-partie, c'est-à-dire au bout de 6 tours effectués, Tristan possède ces éléments : 3 cartes à construire, 4 marchandises à livrer et deux jolis tours de prévus sur la roue d'actions...  


      Et au même moment, il a déjà construit pas moins de 4 cartes, toutes des parchemins, notons-le...   


      De mon côté, j'ai 4 cartes à construire, ce qui m'inquiète grandement, plus de marchandises à livrer que mon fils (d'ailleurs ma stratégie sera d'en avoir plein de différentes et de passer avant lui) et une roue d'actions assez formidable je dois bien l'avouer...    


      Mes 3 cartes construites pour le moment, avec en plus de la présentation précédente, une carte Phare que je juge hyper puissante en prévision de mes nombreuses livraisons à venir...   


      Le plateau au même moment... On peut voir que rien n'est joué au niveau de la ville et qu'une fois encore on a affaire à des bateaux bien peu précoces dans leurs livraisons...        


      Ca y est, je couine, je prends un -3PV de pénalité car je ne peux pas stocker la carte que je dois prendre... Le moment idéal pour virer la fameuse carte si facile à construire depuis le départ... :-)   


      Hésitations de mon gone...    


      Un magnifique étalage de cartes avec l'école et le professeur qui sortent d'affilée !!! J'opterai pour le professeur, normal, et Tristan pour l'école, logique... 


        Ca y est, les premières livraisons ont eu lieu et ça n'est pas prêt de s'arrêter : Tristan a livré 3 tissus pour 10PV alors que j'ai livré 1 riz pour 5PV...     


      Le tour actuel est excitant à souhait... Non ?   


      Le dernier tour en approche... Je sais déjà, et Tristan aussi, que je suis plus que bien, après un tour de folie où j'ai empoché pas moins de 28 ou 30 PV avec des livraisons, des bonus liées aux cartes, un péage et j'en passe ! Je suis passé de 25 environ à 55 PV...    


      Ca y est, la partie s'achève et on va pouvoir décompter les ultimes PV : cartes résiduelles et bonus finaux des cartes. Même si on connaît le nom du vainqueur, ce n'est pas grave du tout, le moment fut vraiment super et c'est le plus important pour tous les deux...    


      La zone de mon gone une fois la partie achevée...   


      La mienne...   

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le côté hyper agréable du jeu, la règle étant assez simple avec seulement des cartes qui arrivent au fur et à mesure et qu'on découvre ensemble,
    - Les diverses manières de jouer : j'ai hâte de voir une stratégie full bateaux !
    - L'assez courte durée de la partie pour un jeu aussi riche et aussi diversifié,
    - Un élégance permanente...

     

    On a moins aimé
    - Le matériel tout en allemand, mais je l'ai déjà dit...

     

    Scores de la partie :

        

     

      Piste Pénalités en cours de jeu Cartes non activées Quartiers Bonus de cartes Total
    Tristan (jaune) 36 0 -3 14 5 52
    Ludo le gars (marron) 72 -3 -3 16 4 86

     

    Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20


    Durée de la partie : 1 heure 45 minutes

     

     

     

     

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  • Battre le fer pendant qu'il est chaud et ne pas ranger un jeu qui doit être revu rapidement.
    Battre le fer pendant qu'il est chaud et ne pas ranger un jeu qui doit être revu rapidement.
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    Battre le fer pendant qu'il est chaud et ne pas ranger un jeu qui doit être revu rapidement.
    Battre le fer pendant qu'il est chaud et ne pas ranger un jeu qui doit être revu rapidement.

     

    Bien, arrêtons-là. Vous l'avez compris, alors que Qin était sorti par deux fois hier, nous l'avons laissé sur la table pour mieux y revenir aujourd'hui ! Du coup, on en profite pour faire deux manches et, lors de la deuxième, pour découvrir l'autre face du plateau...

    ...

     

    QIN X 2 : 

     

      Joli look de la boîte et du titre qui se prononce, d'après ce que j'en ai compris : "Tchin". C'est pour ça qu'on y joue deux fois... A la vôtre, donc ;-)   
     


      Premier tour et premières poses de tuiles et de pagodes...



      Plaisir assez immédiat avec ce jeu, pas trop de prise de tête, même si je suis convaincu qu'il y a moyen de bien se creuser les méninges...    


      Un peu plus tard, avec une répartition de nos forces en deux camps : le sud aux noirs de Tristan et le nord pour mes verts...     


      Ah, j'aime absorber le royaume des autres...    


      Toujours cette fichue répartition nord-sud que je ne vais pas tarder à briser...   


      Voilà, je me suis installé au sud-est, histoire de modifier la donne... A noter que je bénéficie de nombreuses tuiles doubles et que, franchement, cela aide énormément et fait pester mon gone contre un hasard assez malvenu...   


      Nouvel ajout d'une tuile, double cette fois, de la part de mon gamin, lequel semble avoir pris un peu de retard sur votre serviteur au niveau des pagodes posées... 


      Pas moins de trois tuiles doubles bleue/bleue dans ma main !!! Ca ne rigole plus là...  


      4 pagodes restantes pour Tristan contre 1 seule pour moi...   


      Ultime photo de cette partie que je gagne assez largement, merci au hasard de m'y avoir bien aidé...   


      Deuxième manche, sur l'autre face du plateau, la face chien. Ce plateau présente surtout la particularité d'interdire la pose de tuiles sur certaines cases avec cours d'eau. Je crains déjà que ces contraintes nous enferment un peu. A voir...   


      Le premier tour nous voit poser une tuile double jaune/jaune pour Tristan et une pagode sur ce royaume de 3, et une tuile double bleue/bleue pour moi, avec une pagode dessus et une autre sur le village ainsi relié...   


      Ce que je pensais se confirme : on a l'impression de poser des tuiles dans des sortes de couloirs, des placements pas forcément très réfléchis donc, mais plutôt opportunistes. J'aime moins...   


      Le plateau se remplit assez vite et nos positions sont plus mélangées que dans la manche précédente...   


      On aboutit à une sorte de marée qui remonte, de la droite vers la gauche, puisque pour chaque pose à gauche, on "ouvre" un village à son adversaire, donc on évite si possible, et Tristan ne va pas se gêner pour boucher le dernier "trou" possible en haut à droite...   


      Voilà, c'est fait, à moi donc d'ouvrir la zone vierge, sachant que je suis en retard sur Tristan au niveau des pagodes, la faute à un hasard qui a changé de camp (je n'ai presque que des tuiles bicolores et lui beaucoup de doubles)...   


      La partie s'achève peu après, avec un Tristan dégoûté parce qu'il pensait gagner... En fait, alors que j'ai ouvert la fameuse zone, vue sur la photo précédente, il n'avait aucun double pour atteindre un village et se l'adjuger ! Du coup, c'est moi qui en prends possession et Tristan couine de chez couine...   

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Les différences entre les deux plateaux, le premier plus stratégique et ouvert, le second plus routé et plus opportuniste,
    - La fluidité de l'ensemble, servie par un matériel très agréable à manipuler,
    - Les petites techniques à acquérir et les petites anticipations à prévoir : avoir toujours une tuile double pour le moment clé, savoir faire tourner ses couleurs en fonction de la répartition statistique de ce qui est visible, ...

     

    On a moins aimé
    - Le hasard qui nous fait passer d'une manche gagnée facilement à une autre gagnée sur le fil : alors que je pensais imaginer une variante à handicap (genre : "t'as perdu plusieurs parties avec un écart de 2 ou 3 pagodes, tu démarreras la prochaine avec des pagodes en moins"), je m'y refuse : c'est bel et bien le hasard qui peut générer de tels écarts. A voir sur un plus grand nombre de parties, donc...

     

     

     

    Scores de la partie :

    Manche 1 :

    Tristan (noir) : 3 pagodes restantes
    Ludo le gars (vert) : 0 pagode restante 

    Manche 2 :

    Tristan (noir) : 2 pagodes restantes
    Ludo le gars (vert) : 0 pagode restante 

     

    Note du jeu (sur ces deux parties) : 17 / 20


    Durée de la partie : 30 minutes par manche

     

     

     

     

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  • Parmi les jeux d'Essen qui m'avaient fait de l'oeil lors du salon, mais que je n'avais pas pu rapporter faute de place dans mes bagages convoyés par avion, figurait ce splendide et intriguant Qin, du bon docteur Knizia, et j'attendais que l'éditeur m'en adresse une copie pour pouvoir découvrir ce titillant objet ludique. C'est chose faite, le lendemain même de sa réception ! Et comme le jeu nous a immédiatement séduit, hop hop hop, on en enchaîne deux manches à deux joueurs...

    QIN X 2 : 

     

      Allez, disons-le, la boîte est vraiment splendide, même si on ne tombera pas dans le piège de croire que ce jeu pourrait être thématique ! Il est clairement abstrait et ce look chinoisant est juste là pour nous ravir les yeux...    
     


      Le plateau est, pour ainsi dire, épuré. Très épuré même ! Et c'est tant mieux ! On y retrouve, de suite, l'ambiance qui faisait d'Euphrat & Tigris un jeu aussi exceptionnel et immersif malgré un thème plus que plaqué...



    Chacun dispose de 3 tuiles en main qu'il va placer à raison d'une à son tour. Les tuiles comportent toutes deux cases : bleue-bleue, jaune-jaune, rouge-rouge, bleu-jaune, bleu-rouge ou jaune-rouge. Et il y en a 12 de chaque, pour un total, donc, de 72 tuiles. Ma main de départ, ci-dessus, est assez "chanceuse" puisque je possède trois double-tuiles...  


      Chaque tuile posée doit être adjacente à une case bleue, jaune ou rouge, mais pas forcément de la même couleur (ce ne sont pas de "vrais" dominos). Ensuite, si deux cases au moins de même couleur sont nouvellement reliées, on peut y poser une pagode à sa couleur pour en revendiquer la propriété. Le but du jeu est de poser toutes ses pagodes en premier...   


      Tristan hésite quant au choix du placement de sa tuile, et il faut dire que les choix sont immensément nombreux : le plateau est très grand et on peut -presque- jouer n'importe où...   


      Lorsqu'un royaume atteint 5 cases de la même couleur, le possesseur de celui-ci ajoute une pagode à la première. ici, j'en ai placé une sur ma précédente pagode du royaume bleu, et Tristan a fait de même dans le royaume jaune...   


      Petite vue générale alors que la partie progresse hyper vite. On remarque la présence de villages noirs sur le plateau, de taille 1 ou 2. Pour les conquérir, il suffit d'en toucher un côté par un royaume à soi. Mais attention, il faudra par la suite faire attention à ne pas se le faire chiper par l'adversaire, qui aura besoin de prouver qu'il a plus de pagodes autour que l'ancien possesseur du village. Ce n'est pas facile d'aller disputer les villages de taille 1, mais ceux de taille 2 sont plus faciles à attaquer...   


      Le jeu est franchement plaisant et on le découvre sans savoir ou mesurer si on joue bien ou mal. Difficile, oui, car on s'aperçoit au fur et à mesure de la partie que des coups précédents étaient franchemen pitoyables ou pas assez sécurisés... Tristan me volera ainsi plusieurs villages que je croyais mieux défendus. A noter encore que les royaumes sont tout à fait attaquables, à condition d'être de la même couleur de cases et que le plus faible des deux (nombre de cases) n'ait pas atteint la taille de 5 cases... 


      L'étendue des constructions s'élargit considérablement alors que nous constatons de plus en plus la force des tuiles doubles. En effet, celles-ci peuvent permettre de poser une pagode quel que soit le lieu du plateau (il y a, de fait, deux cases dessus). On a donc un zeste de chance, pas très gênant mais à signaler, en ce qui concerne ces fameuses tuiles que l'on recherche...


     En même temps, petit bémol, car avec une tuile bicolore, on peut espérer poser au maximum 3 pagodes (une sur chaque couleur, pour peu qu'il y avait une case de chaque sans pagode dessus, autour, et une sur un village non relié auparavant). Mais ces conditions sont plus rares à rencontrer... Tristan se tâte, encore, ce qui est bien normal car la partie arrive bientôt à son terme et cela se jouera sur rien...     


      Il ne nous reste plus que 4 pagodes chacun, soit une égalité parfaite, avant que je joue, donc je suis en position de force, mais cela reste à prouver car on a pu voir que le jeu avait tendance à surprendre...   


    Avec la tuile jaune-bleue ci-dessus, je sécurise une pagode sur un royaume bleu tout petit de taille 2, tout en empêchant Tristan de placer au même endroit une tuile rouge-bleue, laquelle lui aurait permis de rajouter une deuxième pagode sur son royaume rouge et une sur le fameux royaume bleu... Il couine... 


      Cette fois, la partie est terminée et Tristan termine avec une seule pagode. Belle partie, laquelle nous donne une irrésistible envie d'y revenir de suite...   


      Allez, on rattaque, avec cette main initiale en ce qui me concerne...   


      Au premier tour, à nouveau initié par Tristan, chacun a posé une tuile et une pagode, mais je suis bien trop gentil avec mon fils, comme en attestera la photo suivante...   


      Sur le haut, on voit que Tristan a vite pris possession du petit village, grâce à une double tuiles rouge collée à ma double jaunes du premier tour... Il a pris un autre village, par la suite, et mène la partie pour le moment. En ce qui me concerne, pour voir ce que cela peut donner, je tente de dominer le centre...   


      Petit essai de tuile, non concluant, que Tristan jouera finalement ailleurs...   


      J'aime bien cette domination centrale. A voir si cela sert à quelque chose ou pas... En tout cas, je prépare une attaque de mon royaume bleu sur celui de Tristan...     


      Hop, c'est fait, l'attaque m'a permis de rendre une pagode à Tristan (toujours utile) et d'étendre encore ma domination centrale...   


      Ma main de tuiles me fait couiner, car avec trois fois la même tuile, on n'a pas trop de choix... Mais comme à Euphrat & Tigris, tout l'art est de faire au mieux avec sa main de tuiles...   


      Petite vue générale, alors que j'ai une avance non négligeable sur les pagodes posées : 6 à 10 restantes environ...    


      Ah ah ah, l'attaque rêvée ! J'avais essayé, au tour précédent, de "vivre" dans la zone en bas à gauche, sur deux petites cases rouges, pour voir si c'était possible. A présent, je vais sécuriser mes cases rouges et vivre de manière définitive sur les deux cases bleues !    


      Ca c'est fait, et cela me plaît bien...   


      Ca cogite, ça cogite...   


      La zone où se jouent les ultimes tours de cette partie, que j'ai eu du mal à terminer, car Tristan arrivait à me rendre systématiquement une pagode (3 fois d'afffilée) alors qu'il me restait une autre à poser...   


        Le plateau, une fois la partie terminée. Celle-ci fut encore plus violente que la première, avec des coups que l'on a appris à préparer et d'autres à lire chez l'adversaire. Ce jeu, élégant et pur, offre de belles promesses pour l'avenir...     

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - L'élégance et la pureté de la règle de jeu et du matériel,
    - Le feeling ressenti pendant les parties, entre un Euphrat & Tigris et un Einfach Genial, tous deux du même auteur,
    - Le côté "jeu à l'ancienne", avec un développement progressif des positions de chacun, sans fioritures,
      - L'aspect course, omniprésent, et cette facilité pour déterminer le vainqueur !
    - Le bonheur de retrouver Reiner Knizia à son meilleur niveau !!! Ca faisait tellement longtemps...

     

    On a moins aimé
    - La puissance apparente des tuiles doubles, pouvant donner envie de râler contre le hasard de la pioche, mais, connaissant l'auteur, je pense qu'on peut lui faire confiance...
    - La crainte que le jeu soit un poil chaotique à 3, ou pire à 4, joueurs,
      - Le peu de conflits d'absorption rencontrés ce soir : on en aimerait plus et je redoute que le jeu ne devienne, à la longue, qu'une course à la construction...

     

     

     

    Scores de la partie :

    Manche 1 :

    Tristan (blanc) : 1 pagode restante
    Ludo le gars (vert) : 0 pagode restante 

    Manche 2 :

    Tristan (blanc) : 2 pagodes restantes
    Ludo le gars (vert) : 0 pagode restante 

     

    Note du jeu (sur ces deux parties) : 17 / 20


    Durée de la partie : 30 minutes par manche

     

     

     

     

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  • Et voilà une nouvelle année ludique d'écoulée ! Déjà ! Avec un salon d'Essen 2011 non encore totalement écoulé en terme de découvertes, je me suis retrouvé à jouer à des jeux de Nuremberg 2012 et d'Essen 2012, sans pour autant avoir tout pu essayer ou même voir passer ! Normal, de plus en plus de jeux sortent et on ne peut pas être de partout et tout jouer...

     

    Alors, rappel du système mis en place il y a deux ans :

    - 10 jeux retenus sur l'année sortis entre les deux salons d'Essen,
    - Appartenance libre à telle ou telle catégorie de jeux,
    - 3 jeux sont primés Or, Argent et Bronze, afin de les mettre encore plus en valeur, sachant que l'ensemble de la sélection constitue une belle brochette ludique...

     

    Cette année, je trouve qu'il y a eu beaucoup de bons jeux, de grosse taille, avec des mécanismes très bien huilés, des thèmes plutôt mieux rendus qu'auparavant et des envies d'y revenir assez fortes. Mais, allez je le dis, je n'ai pas trouvé de jeux absolument exceptionnels, de ceux qui atteignent des 19 ou des 20 sur 20 sur mon site. Par contre, des 16 et des 17 en veux-tu en voilà ! Tout ça pour souligner que le cru annuel est vraiment très bon, très dense et très homogène dans la qualité. J'ajoute que la plupart des jeux sortis me conviennent tout à fait, car il y a comme une sorte d'élévation du type de jeux proposés : on a de plus en plus de gros jeux à l'allemande et, ça, c'est que du bonheur... 

     

    Voici donc ce palmarès du Gars, version 2012 :

     

    1er

    Logo Or 2012

    Noblemen est un jeu sorti pour Essen 2012, dans lequel le rythme est essentiel et où le thème n'est, pour une fois, absolument pas plaqué. On se sent à la cour de la reine Victoria et on a l'impression que la partie est déjà finie avant d'avoir commencé ! Un jeu hyper tendu et hyper agréable, superbement servi par un matériel hors norme. Bravo à Pegasus pour avoir édité ce jeu qui avait remporté le concours Hippodice en 2009...
    Une partie ? Celle du 06/11/2012.


     

     

    2ème

    Logo Argent 2012

    Descendance, sorti en France au printemps 2012, mais auparavant sous le nom Village lors d'Essen 2011, est un jeu très original basé sur les générations successives de familles dans une campagne allemande. Qui saura se faire remarquer de son vivant et rester dans les annales ? Qui gérera au mieux la roue de la vie sur son plateau individuel ?
     Un jeu tantôt opportuniste, tantôt stratégique, une vraie réussite !
    Une partie ? Celle du 10/03/2012.


     

     

    3ème

    Logo Bronze 2012

    Myrmes, sorti au salon d'Essen 2012, est évidemment le jeu le plus thématique et le plus original de mon palmarès. Proposé par un auteur inconnu, Yohan Levet, et édité avec beaucoup de talent par Ystari, ce jeu sur l'expansion d'une colonie de fourmis est véritablement une réussite, tant stratégique, que tactique et thématique. Un tantinet abstrait par moment, le jeu se révèle très addictif, même s'il est exigeant et assez monopolisateur d'énergie... On n'y jouerait pas tout le temps, lui préférant des jeux plus cool, mais c'est une des grosses valeurs sûres de cette année !

    Une partie ? Celle du 27/10/2012.


     

     

    Les autres jeux incontournables de cette année ludique 

     

     

     

    Un peu comme l'année passée, et en tout cas comme indiqué en tête de ce palmarès, je n'ai pas pu jouer à tout cette année : Snowdonia, Tzol'kin, Pyramidion, Fremde Federn, Saint Malo, et j'en passe, n'ont pas encore été essayés, sans parler d'Archipelago, pour lequel une seule partie ne me permet pas de le jauger suffisamment bien. Tous ces jeux, plus ceux que je ne cite pas, concourront pour le palmarès 2013...
    A noter que les extensions, telles que les Dames de Troyes par exemple, ne peuvent pas prétendre à intégrer un palmarès, il y a trop de jeux en eux-mêmes pour ça. 

    Rendez-vous fin 2013, début 2014, pour une nouvelle liste de jeux incontournables... Mon petit doigt me dit déjà que devrait y figurer en bonne place le nouveau Feld prévu au printemps 2013, Bora Bora, que j'ai découvert en proto à Essen 2012... Mais bon, qui vivra verra...


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