• L'éditeur Queen Games, l'un des partenaires les plus réguliers de mon site, vient de me faire parvenir deux nouvelles boîtes : Samarkand (bientôt relaté dans ces colonnes) et Fresco, un jeu absolument magnifique, tant par son thème que par son look général.
    Première surprise : l'éditeur a opté pour un nouveau format de boîte (pour eux) puisqu'ils ont, là, délaissé leurs imposantes boîtes beaucoup trop larges et épaisses pour un format carré à la Kosmos, beaucoup plus classique et facile à ranger.
    Deuxième surprise : l'éditeur propose directement dans la boîte pas moins de 3 extensions pour le jeu de base. Assez incroyable dans cette époque ludique où fleurissent les extensions, souvent vendues à prix d'or et parfois, même, en édition limitée. Du coup, là, on a presque du mal à y croire : un jeu déjà solide et bien fourni proposé, mais accompagné, en plus, de 3 variations sur le même jeu ! Bravo Queen Games ... 
    Quant à la partie, et bien je vous propose de la suivre ci-après, avec la version dite de base, histoire de se familiariser avec les règles, fort simples, et de profiter pleinement de la substantifique moelle du jeu.

     

    FRESCO :

     

    Fresco nous propose un voyage dans le temps, à l'époque de le Renaissance italienne, en nous faisant incarner un peintre qui va essayer de collecter un maximum de prestige en participant à la restauration de la fresque du plafond de la cathédrale. Mais comme il faut bien vivre aussi, il est nécessaire de réaliser quelques portraits à la va vite et de se ressourcer en allant passer quelques soirées au théâtre ...
     


    Le plateau, somptueux, rappelle celui de Vasco de Gama, avec ses grandes zones parfaitement identifiées et claires : le marché (en haut) où l'on se fournira en pigments, la cathédrale (au centre) où l'on procédera aux travaux de restauration, l'atelier des portraits (en bas à droite), l'atelier des mélanges (en bas à gauche) et le théâtre (à gauche) pour améliorer son humeur. C'est coloré, très lisible et très attractif pour ainsi dire...



    Les tours de jeu se déroulent en trois phases : 1/ le choix de l'heure du lever de notre peintre (de 5 heures à 9 heures), sachant que plus on se lève tôt, plus on aura de choix mais plus on paiera cher ; 2/ la programmation de nos actions dans les lieux du plateau (de 4 à 6 selon le nombre d'assistants à notre service) ; 3/ la résolution des actions, lieu par lieu, dans l'ordre du lever de nos peintres...


    Derrière le petit paravent, on programme nos actions à l'aide de nos pions d'assistants. Ici, pour mon premier tour où je me suis levé à 5 heures, j'ai opté pour deux achats de pigments sur un même stand du marché (coût élevé de 4 thalers X 2), une restauration de la cathédrale et un portrait pour encaisser 3 thalers. La tension, palpable, provient la détermination de la bonne heure du lever, pour soi, à un moment donné...


    Etant premier joueur (lever à 5 heures), j'ai pu choisir sans souci mon stand du marché, où j'ai pris un cube vert un cube orange, ce qui m'a permis de réaliser le contrat ci-dessus : 1 cube vert, 1 cube orange et 1 cube rouge, pour un gain de 7 PV + 3 car l'évêque se trouve sur la case du dit-contrat (il m'a bien vu travailler et il aime ça, l'évêque :-)...


    Vue générale en fin de premier vrai tour de jeu et réalimentation du marché. A noter deux petites erreurs qui ne subsisteront pas longtemps : 4 tuiles au lieu de 3 dans le stand II du marché et mauvais placement de l'évêque qui aurait dû rejoindre la case de la dernière tuile prise sur la cathédrale...


    Au deuxième tour, je persiste à me lever tôt : à nouveau 5 heures ! Yann (jaune) se lève en deuxième à 6 heures, Nathalie (bleu) à 7 heures et Barthélémy (rouge) à 8 heures. Ces levers influent sur notre humeur : plus on se lève tôt, moins bonne elle est (malus de 3 pour moi, de 2 pour Yann, de 1 pour Nathalie et status-quo pour Barthélémy). La photo montre clairement que Yann et moi nous trouvons dans les tréfonds du tableau de l'humeur et que nous jouons avec 4 assistants au lieu de 5 (et même 6 pour Barthélémy)...


    Le jeu nous paraît riche et varié, sans être compliqué et alambiqué. Excellent ! Yann joue totalement différemment de moi, optant pour une accumulation de cubes colorés pour pouvoir faire de gros contrats plus tard. De mon côté, je gagne petit, dès le départ, en espérant profiter des revenus ainsi générés (1 thaler par contrat à chaque tour) et en prenant des contrats qui ne seront ainsi plus à prendre. Il est certain que la stratégie de Yann sera plus profitable à long terme, mais en aura-t-il le temps ? 


    Originalité du jeu : si on arrive sur la même case qu'un autre joueur, on choisit de se placer devant ou derrière lui. Quand on sait que le placement sur l'heure du lever est fonction de cette échelle de points (ordre croissant), on comprend les hésitations...


    Nathalie réalise le gros contrat central de valeur 11, et son fils fera de même dans la foulée sur le second de même valeur, au nez et à la barbe de Yann, qui ne pourra pas s'en saisir...


    Vue générale alors que la fresque centrale se révèle à nos yeux et que Yann a fini par me doubler au score...


    Nous ne sommes pas loin du dernier tour (elle arrivera dès que 6 tuiles ou moins seront présentes au centre)... 
     

    Nouvelle vue générale juste avant le dernier tour (reste de 6 contrats). Ma position sur la piste de score est tout sauf avantageuse : je choisirai en dernier mon heure du lever alors que je n'ai, pour ainsi dire, pas d'avance sur les autres joueurs...


    Pour la planification, on aretourné notre carton et je dois miser sur l'ouverture de mes possibilités (ne pouvant pas anticiper vraiment en tant que dernier levé). A noter que 3 nouvelles actions de cathédrale sont proposées après les mélanges... 


    Barthélémy n'a pas une position avantageuse non plus avec son lever à 7 heures. En même temps, selon toute vraisemblance, il ne devrait pas avoir beaucoup plus de gros contrats que moi (on devrait se contenter de la restauration des autels : gains très amoindris)... 


    Vue finale après ce dernier tour délirant : j'ai pu avoir un gros contrat de valeur 9 alors que je ne l'espérais pas, mes partenaires de jeu n'ayant pas assez bien préparé leurs coups et se rabattant, souvent, sur la restauration des autels... Du coup, je ne suis qu'à 2 PV de Yann avant l'ajout de 1 PV par thaler... 


    Comme on marque nos points liés aux thalers dans l'ordre du lever, je suis, pour le coups favorisé, scorant en dernier et profitant de tomber sur la case de Barthélémy, lequel avait fait de même sur la case de son père !

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - L'ergonomie du jeu, sa beauté présente partout et l'évidence de sa règle !
    - La tension, palpable à tout instant, avec un système tout sauf compliqué,
    - Les bonnes idées, qui fourmillent, apportant une certaine fraîcheur qui transparaît au cours de la partie (grosse envie d'y revenir, à la Vasco de Gama),
    - L'équilibre à trouver pour avoir épuisé, ou presque, son stock de cubes à la fin (ne rapportant rien),
    - Les 3 extensions proposées directement dans la boîte
    .

     

    On a moins aimé
    - La relative proximité des scores et la possibilité que n'importe lequel des joueurs puisse gagner, même au dernier tour (en tout cas sur cette partie). A noter que c'est seulement mon avis, mes autres partenaires ayant adoré ce côté : "on n'est jamais vraiment largué".


    Scores de la partie :

     

    Yann (jaune) : 56 (55 et 3 thalers)
    Barthélémy (rouge) : 57 (49 et 14 thalers)
    Nathalie (bleu) : 52 (50 et 4 thalers)

    Ludo le gars (vert) : 58 (53 et 8 thalers)


    Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20



    Durée de la partie : 1 heure 45 minutes

     

     

     

     

     

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 


    4 commentaires
  • Après une dizaine d'années de créations ludiques diverses, jamais éditées et probablement pas souvent éditables, voici que ces dernières années, après avoir participé au Concours International de Création de Jeu de Société de Boulogne Billancourt, mes premiers jeux sortent sur les étals...

    Du coup, je vous propose, via cet article, une compilation de tout ce qui touche à ma propre création ludique.

    Bonne ballade !

     

    Mes jeux édités...

    Carte La Réunion pour Age of Steam
    2005

    La Réunion

    Mes cartes personnelles
    Un compte-rendu de partie
    La fiche sur TricTrac
    La fiche sur BoardgameGeek

     

    Carte 20 000 rails sous les mers pour Age of Steam
    2006

    20 000 Rails sous les Mers

    Mes cartes personnelles
    Une carte modulaire pour Age of Steam à 180ex.
    La fabrication d'un jeu
    La fiche sur TricTrac
    La fiche sur BoardgameGeek

    Pas touche la Mouche !
    2010

    Pas touche la Mouche !

    Mon premier vrai bébé
    L'idée du jeu
    L'annonce officielle sur TricTrac
    La fiche sur TricTrac
    La fiche et la règle sur le site des XII singes
    La réception du colis
    La règle en vidéo

     

    Rock n' Broc
    2011

    Rock n' Broc

    Un compte-rendu de partie
    La fiche et la règle chez les XII singes
    La fiche sur Tric Trac
    L'annonce de la sortie sur Tric Trac

     

     

     

    Autres articles et informations concernant mes propres jeux...

    Ma première participation à un concours de Création de jeu de société - 2003
    Une interview sur the New Ludo - 2007
    Ma participation au concours de créateurs de Granollers en Espagne - 2010

     

     

    Si vous repérez d'autres liens qui m'auraient échappé, n'hésitez pas à me les signaler via les commentaires de cet article.


    2 commentaires
  • Sorti pour Cannes 2010, chez un tout nouvel éditeur, ultra-motivé et extrêmement sympathique, Les Ludonautes, Offrandes est un jeu d'enchères, à la Industria, avec un matériel de folie et des illustrations de très grande qualité. Nous l'avons découvert ce soir, et mis à part deux points de règles litigieux, nous avons passé un bien bon moment...

    OFFRANDES :

     

     

    La boîte représente un adorateur grec en train de faire une offrande à un Dieu de la Grèce antique. Est-il nu ou habillé ? Grand débat... Sinon, tout est résumé dans cette oeuvre de Piero : chaque joueur doit réaliser les offrandes les plus qualitatives pour les Dieux plus ou moins puissants. Pour ce faire, on utilise les pouvoirs de personnages sur lesquels nous ferons progresser nos propres pions : rouge pour Yohel, bleu pour Blandine, jaune pour Béatrice et vert pour moi...
     


    Les trois plateaux de jeu mettent en avant les fameux personnages. A gauche, le paysan, auprès duquel nous nous approvisionnons en bêtes, au centre les deux préparateurs d'offrandes, en haut le guide vers les autels des Dieux, en haut à droite la prêtresse (bonus de points). Enfin, à droite en bas, figurent les deux personnages liés à la corruption : le corrupteur à droite, pour corrompre, et le garde à gauche, pour s'en prémunir...



    La première phase de chaque tour constitue le coeur du jeu : énorme phase d'enchères. Ensuite, on passe à la phase de corruption, puis celle des offrandes puis celle des revenus et on recommence. Ici, on peut voir la situation sur les plateaux à l'issue de la phase d'enchères du premier tour de jeu, initié par Yohel. Seuls lui et moi pourront corrompre nos adversaires...


    Nous attaquons le deuxième tour de jeu, avec Blandine en première joueuse en train de jouer son rôle de commissaire priseur. Elle le conserve jusqu'à ce qu'elle achète elle-même le lot de deux tuiles qu'elle propose ou qu'il ne reste plus qu'une tuile à vendre (il y en a 7 en tout, donc 3 tours maximum quel que soit le nombre de joueurs, je n'ose imaginer la tension à 5 joueurs !)...


    Petite vue des offrandes : Blandine en a réalisé en tout deux, faites de cochons (lots de 2 et de 3) auprès du premier Dieu, Béatrice et moi une seule, mais sur le deuxième Dieu (une poule pour elle, un mouton pour moi) et Yohel en a réalisé une sur le troisième Dieu (deux cochons). Au-delà des points marqués tout de suite (nb d'animaux X valeur individuelle), le plus important sera de conserver ses offrandes en place pour le décompte final (+5 sur le premier Dieu, +10 sur le deuxième, ...).


    Vue générale de la situation après le troisième tour de jeu. Les autels se sont bien remplis puisqu'ils sont occupés à hauteur de 8 sur 11 ! A noter que l'on se chamaille assez peu (éjection de l'offrande d'un autre joueur si on propose une offrande différente, avec au moins autant d'animaux et de valeur au moins égale) et que je commence à craindre que les postions avantageuses de Yohel soient conservées par lu jusqu'au bout. Au niveau des scores, Béatrice est un peu décrochée, les autres se tenant en 4 points...


    Le jeu est plaisant, extrêmement tendu lors de sa phase de choix des lots à proposer aux enchères ("quand mettre les deux que je veux vraiment ?") mais un tantinet répétitif et longuet. J'apprécie bien ce système assez abstrait, mais je sens bien que ce n'est pas exactement le cas de toute la tablée. Et puis, la durée de 60 minutes nous paraît très courte...


    Grosse lutte pour les positions de Garde et de Corrupteur. Depuis le début de la partie, j'ai énormément misé sur le Garde pour éviter d'avoir à reculer sur une échelle du plateau et Blandine fait de même (elle est même tout en haut et donc éjectable de cette place). Sur le Corrupteur, c'est Yohel et moi qui nous battons... 


    Blandine place les premières vaches sur le plateau des offrandes, grace à sa position maximale sur l'échelle du Paysan. Elle en met pas moins de quatre, pour un gain de 20 PV ! Et, de plus, elle est quasiment assurée de les conserver jusqu'au bout... De mon côté, mes seules offrandes ont été réalisées sur le deuxième Dieu et ce ne sont que des moutons ! Je peine, en effet, à grimper sur cette échelle, la faute à Yohel qui aime m'y faire reculer quand il peut...


    Vue générale en fin de cinquième tour de jeu : Blandine possède 81 points, contre 78 pour moi, 61 pour Yohel et 55 pour Béatrice. On entre très probablement dans le dernier tour de jeu : un seul autel libre et, plus probablement encore, atteinte des 100 points par au moins un joueur. Le nombre de moutons offerts étant énorme, il n'y en a plus assez pour les offrandes en cours et Béatrice est contrainte d'offrir 3 chèvres à la place...


    Nous sommes dans le dernier tour, entamé par Blandine (ça a son importance car Yohel sera le dernier commissaire priseur). Je viens de proposer mon lot de 2 tuiles et mise 5 pour que Yohel claque encore plus pour s'en protéger (il est en haut des deux échelles de personnages concernés). Du coup, ensuite, lors de sa vente, je prends très vite le Garde pour assurer ma position de non-corruptible...


    La fatidique phase des offrandes du dernier tour. On se plante un peu (Yohel vend en premier alors que c'est au tour de Blandine) et on recommence par elle. Mais je me rends compte, en faisant ce CR, qu'on s'est encore planté : on a accepté qu'elle remplace mon mouton par 4 chèvres. Or, elle ne pouvait faire cette offrande qu'à l'endroit où Yohel a mis ses deux vaches... 
     

    La zone des offrandes une fois la partie terminée. Pour le calcul correct des scores, il faut inverser les offrandes n°1 et n°5. Ce qui donne : -5 pour Blandine, +5 pour Yohel. De mon côté, je peste sur ma non-possibilité de réaliser une dernière offrande, simplement bloqué par l'ordre du tour, somme toute aléatoire (Blandine est première et peut livrer parce qu'elle a la chance d'être première à ce moment-là !) . Le manque à gagner est énorme : une vingtaine de points et, probablement, la perte pour un autre joueur d'une offrande précédente sur le plateau des Dieux...


    Le plateau, une fois la partie achevée. C'est vraiment frustrant d'avoir perdu autant de points face à mes deux adversaires les plus dangereux (une offrande moins c'est un cataclysme au niveau des scores). Bon, en même temps, comme le soulignera Yohel post-partie, j'aurais dû intégrer cela dans ma réflexion et miser ce qu'il fallait pour avoir le droit de placer des vaches. Mais, Blandine, elle, pouvait consacrer ses efforts ailleurs, donc il y avait quand même un avantage de position assez peu agréable à vivre... 

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Le matériel du jeu, avec ses petits animaux en bois coloré, absolument superbes : bravo !
    -
    Le système d'enchères, avec deux tuiles ensemble, générant une très grosse tension et obligeant à sentir le moment de proposer tel ou tel lot (esprit croisé entre Industria et San Marco),
    - La pénurie des animaux, même si cela peut-s'avérer frustrant, car cela rajoute à la tension du jeu.

     

    On a moins aimé
    - Les côtés répétitifs et assez longuets du jeu,
    - La frustration liée à l'ordre du tour du dernier tour (non contrôlable et avantageux),
    - Le sentiment d'être dans l'impossibilité de bien contrôler ce qui va arriver (modification des positions sur les échelles plusieurs fois même lors de la seule phase d'enchères),
    - La difficulté de savoir sur qui taper, sachant que les offrandes encore en place à la fin génèrent un nombre de points impressionnant.


    Scores de la partie :


    Yohel (rouge) : 134 (79 + 55)
    Blandine (bleu) : 143 (103 + 40)
    Béatrice (jaune) : 81 (71 + 10)
    Ludo le gars (vert) : 121 (86 + 35)


    Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20



    Durée de la partie : 3 heures

     

     

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire
  • Comme je le mentionnais voici quelques jours, Pas touche la Mouche ! sera donc mon premier vrai jeu édité, après les deux plateaux de jeu pour Age of Steam sortis en 2005 et 2006. Alors, de quoi ça parle ce jeu d'insectes ? Pourquoi ne pas toucher aux mouches ?

     

     

    Comme le spécifie l'éditeur sur la boîte, on a affaire, là, à un jeu qui écrase ! Mais tout sauf les mouches... Parce que les mouches, souvent, c'est sympa, ça pique pas. C'est pas comme ces satanés moustiques, guêpes et autres affreux frelons. Eux, pour le coup, si on peut les écraser, il n'y a pas à hésiter...

     

    Donc, l'idée du jeu, c'est un peu ça : réagir rapidement à l'insecte proposé par un autre joueur et écraser celui-ci, sans se tromper. Ou alors, au pire, écraser une mouche pas sympa, parce qu'il y en a toujours qui rôdent...

    Pas ouche la Mouche ! la mouche pas sympa
     Pas ouche la Mouche ! la guêpe

    Ensuite, on marque beaucoup de points si on a écrasé le bon insecte, un peu moins si on s'est contenté d'une mouche pas sympa ; on en perd peu si on n'a rien écrasé du tout, mais beaucoup si on s'est trompé d'insecte.

    Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'un des joueurs atteigne le score requis ou que les cartes soient épuisées.

     

    Petite finesse ultime : les cartes Essaim. Celles-ci sont redoutables puisque l'on y trouve plusieurs insectes représentés et que c'est le nombre de chacun qui en indique le type ! Attention à l'oeil et aux mauvais réflexes, parce qu'avec une seule mouche sympa, et ben, on a une carte où l'on ne doit rien écraser du tout !

     

     

     

     

     

     

     

     

     A noter que l'illustrateur est Max Chavot et que sa gallerie d'illustrations est impressionnante (lien).

     

    A noter, enfin, pour ceux qui attendaient un jeu bien lourd faisant griller les neurones et durant 3 heures qu'ils en seront pour leurs frais. Pas touche la Mouche ! est un jeu fun, rapide, ultra-basique et jouable jusqu'à 9 ! Comme quoi...

     

     

    Les XII Singes

    Pas touche la Mouche ! sortira fin avril chez les XII singes - disponible dans toutes les bonnes boutiques !


    1 commentaire
  • Dixit est sorti fin 2008 et a reçu le prix As d'Or / Jeu de l'Année à Cannes en 2009. Pour l'édition suivante du Festival International des Jeux de Cannes, il est assez sympa que l'éditeur nous ait proposé une extension pour son jeu plébiscité par la critique. Cette extension, baptisée Dixit 2, s'intègre aisément dans le jeu de base, puisqu'elle est constituée de 84 nouvelles cartes, toujours superbement illustrées par Marie Cardouat. Et, cadeau bonus pour ceux qui se sont procurés le jeu à Cannes : une carte spéciale, collector, à ajouter dans son paquet !

    DIXIT 2 :

     

     

    Nos quatre lapins sont placés sur la case 0 de la piste de scores, attendant d'être déplacés lorsque nous marquerons des points lors des 8 tours de jeu (2 fois conteur chacun) que nous ferons. A noter, au centre, la fameuse carte originale offerte à Cannes...
     


    Voici donc la première phrase exprimée par ma soeur Carole pour définir sa carte : "Le jeu de l'amour et du hasard".

    La bonne réponse est : Survolez-moi


    Ensuite, Gérard dit : "Ainsi va la vie".
    La bonne réponse est : Survolez-moi


    Le jeu est plaisant et nous passons un bien agréable moment sur le balcon de mon paternel...


    Je dis : "Un coeur d'enfant dans un monde de brutes".
    La bonne réponse est : Survolez-moi


    Julie dit : "Un monde tout en couleurs".
    La bonne réponse est : Survolez-moi


    Deuxième tour et Carole dit : "Les aléas de la vie".
    La bonne réponse est : Survolez-moi


    Gérard choisit la carte qu'il va poétiser dans quelques instants... 


    Gérard dit : "Une saison".
    La bonne réponse est : Survolez-moi


    Je dis : "Le marchand d'écume".
    La bonne réponse est : Survolez-moi


    Plus qu'une dernière exprsssion, que Julie est ravie de nous concocter pour les instants qui viennent...


    Julie dit : "Un monde imaginaire".
    La bonne réponse est : Survolez-moi
     


    Même si on se moque éperduement des scores sur ce jeu, les voici néanmoins, après une partie qui a séduit tout le monde, notamment en raison des fabuleuses illustrations pleines cartes et d'une poésie qui se révèle tour après tour...

    Bilan synthétique :

    On a aimé
    - Les illustrations qui se suffisent à elle-même... ou presque !
    - Le renouvellement des parties avec ces 84 nouvelles cartes,
    - Le plaisir ressenti lorsqu'on construit une belle expressio
    n, ni trop facile ni trop difficile, et que vos partenaires parviennent à trouver des cartes qui conviennent aussi !

     

    On a moins aimé
    - Les expressions trop générale, pouvant servir à toute carte et générant donc des votes quasi-aléatoires (et donc répartis malgré eux, donc bonifiés en point pourvu que la carte du conteur soit marquée),
    - La difficulté pour faire appliquer le silence lorsque l'instant des votes survient : une seule remarque sur une seule carte et cela l'élimine du vote...

     


    Scores de la partie :

     

    Julie (rouge) : 16
    Carole (jaune) : 20
    Gérard (bleu) : 18
    Ludo le gars (vert) : 18

     

    Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20



    Durée de la partie : 30 minutes

     

     

     

     

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------



    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires